ET LE SERVICE MINIMUM ?

 


La grève des transports du 3 avril pose une fois de plus la question du service minimum.
Le gouvernement doit tenir ses promesses électorales et celles de M. Chirac et donc ouvrir le débat sur la nécessaire conciliation de deux impératifs constitutionnels : le droit de grève et le droit à la continuité du service public.
Quelle que soit l’opinion des Français sur la légitimité des revendications des syndicats du service public et de leur mouvement, il n’est pas possible de continuer à tolérer que les usagers soient pris en otages.
Il s’agit là d’ailleurs d’une « exception française » à laquelle il doit être mis fin, comme demandent 80% des Français qui sont favorables au service minimum, notamment en Ile-de-France.

 

Jean-Claude DELARUE