APRÈS
LE SUCCÈS DE LA GRÈVE,
IL FAUT UNE VÉRITABLE NÉGOCIATION SUR LE SERVICE MINIMUM
La Fédération des Usagers des
Transports et des Services Publics, qui mène le combat pour le service
minimum depuis les grèves de 1995, approuve la volonté de Gilles
de Robien de ne pas enterrer le débat.
Il reste pas moins que le succès de la grève montre clairement
la détermination des syndicats. Or l’intérêt des usagers
n’est certainement pas qu’un conflit majeur éclate à
la SNCF.
C’est pourquoi la FUT réclame une véritable négociation.
Les syndicats de la SNCF n’accepteront pas sans contrepartie l’instauration
d’un service minimum qui réduirait à zéro l’impact
des grèves. La FUT demande ainsi au gouvernement de mettre au point avec
les partenaires sociaux une procédure — création d’une
autorité d’arbitrage, par exemple — qui permettrait d’imposer
à la SNCF ou aux autres entreprises de transport de négocier aussi
sérieusement avec les syndicats en cas de grève avec service minimum,
donc une grève qui ne gêne pas, qu’actuellement.
Jean-Claude Delarue, Président de la FUT
Thierry Ottaviani, Secrétaire général de la FUT