04/10/05
Grève des transports :
LE SERVICE MINIMUM, OUI, MAIS LE PLUS URGENT, C’EST UN « PLAN MARSHALL
» POUR LA SNCF-BANLIEUE
Le « service non garanti » des jours sans grève, ça
suffit !
Une fois de plus, les usagers sont victimes d’un conflit entre les syndicats et l’Etat dont ils ne sont évidemment en rien responsables.
Il est donc nécessaire que les syndicats et la SNCF négocient
un véritable service minimum en cas de grève, c’est-à-dire
un service complet aux heures de pointe, comme la CGT italienne (la CGIL) et
les autres syndicats de la péninsule l’ont eux mêmes demandé
et obtenu dans leur pays.
Cela dit, le plus urgent n’est pas là.
Chaque semaine en effet, les usagers de nombreuses lignes SNCF-banlieue subissent
des retards, des pannes, des annulations de trains — une sorte de «
service non garanti quotidien ». Et quand ils protestent, ils risquent
d’être reçus avec des gaz lacrymogènes, comme la semaine
dernière gare du Nord.
Il est donc prioritaire que l’Etat (de droite) et la région Ile-de-France
(de gauche) cessent leur « guéguerre » et lancent en commun
un plan de redressement de la SNCF-banlieue, un « Plan Marshall »
pour l’Ile-de-France, qui redonne le plus vite possible aux usagers les
transports simplement décents auxquels ils ont droit.
C’est ce que la FUT a l’intention d’expliquer à Dominique
Perben, ministre des transports, qui comprendra aisément que la SNCF,
c’est aussi important que la SNCM.