10/04/06

 


« FAMILLES, JE VOUS HAIS »


Sous ce titre, Linda BENDALI et Nathalie TOPALOV consacrent un chapitre de leu livre « La France des incapables » à des histoires plus sordides les unes que les autres de fils, filles, frères, nièces et même mères qui n’hésitent pas à dépouiller des personnes sous tutelle ou curatelle. Comme celle de ce couple qui empochait les retraites des parents de Monsieur et « stockait » le père grabataire et la mère, menacée par la maladie d’Alzheimer, dans la grange de leur maison ( !). Grange non chauffée, « meublée » d’un lit, d’une armoire, de deux chaises et d’un pot de chambre en guise de salle de bain-WC. « Ni tapis, encore moins de rideaux aux fenêtres. Une des vitres est cassée, la porte de la grange ne ferme pas. Et le père « "n’a pas pris de bain depuis un temps certain" s’offusque le pharmacien » qui a un jour ramené « chez elle » la vielle dame qui errait dans une rue du village, totalement perdue ». (p 146)
« On a anticipé sur l’héritage, rien de plus », explique le fils au juge….


Ces horreurs ne nous surprennent pas. La FUT-SOS tutelles commence à recevoir des témoignages qui prouvent une fois de plus, que la famille peut être le lieu de toutes les haines et de toutes les atrocités.