18/05/06

 


LE LIBERALISME EST MAUVAIS POUR LA SANTE

 

 

 

Le « Journal of the American Medical Association (JAMA) » vient de faire exploser une bombe (voir l’article d’Alan COWELL dans le quotidien « The International Herald Tribune » du 3 mai 2006) :

1. Les américains dépensent beaucoup plus que les britanniques pour leur santé (5.274 dollars par an et par habitant, contre 2.164)

2. Ils sont en bien plus mauvaise santé.

Les résultats de l’enquête sont clairs :

A partir de la quarantaine, « les américains ont des taux de diabète, d’hypertension, de maladies de cœur, d’attaques cardiaques, de maladies pulmonaires et de cancer plus élevés que les britanniques ».

Certes, aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, les riches et les pauvres ne sont pas égaux devant la maladie, ce qui est encore plus vrai pour les américains, puisque plus de 40 millions d’entre eux n’ont aucune assurance médicale. Une « exception américaine » de plus.

On pourrait penser dans ces conditions que les classes supérieures américaines qui sont bien soignées et ont accès à un système médical très cher et très performant, sont en bonne santé.
Faux.

« Les américains, poursuit l’étude du JAMA, les plus riches et les plus éduqués ont des taux de diabète et de maladies cardiaques comparables à ceux des classes défavorisées au Royaume-Uni ! »
Pour les auteurs du rapport, c’est le modèle de société qui est en cause, notamment les conditions de travail et l’insécurité de l’emploi.

Bref, le libéralisme est vraiment mauvais pour la santé.