07/09/07

 

CRISES BOURSIÈRES: DÉFENDRE EN PRIORITÉ LES RETRAITES

 


Il est clair que LES RETRAITÉS ET FUTURS RETRAITÉS SONT LES PREMIÈRES VICTIMES des crises boursières qui dévorent leur épargne.
A l'âge de 35 ans, si la Bourse se casse la figure, on peut attendre 5 ou 10 ans qu'elle remonte. Pas à 70 ou 80 ans, âge auquel banques et assurances n'hésitent pourtant pas à orienter les épargnants vers des produits à risques. Exemple: en 1999-2000, voir notre site www.sos-petits-porteurs.com
Cette fois encore, la presse nous apprend, et nous recevons des témoignages qui vont dans le même sens, que des produits à risque ont été vendus à des retraités, par exemple ces fameux fonds dits "de trésorerie dynamique". La présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM), Colette Neuville, a tout à fait raison de déclarer au "Monde" du 30 août:
"Il y a un problème d'étiquetage de ces produits. Le terme trésorerie correspond à un placement peu risqué, ce n'est pas parce qu'on y accole "dynamique" que l'on a correctement informé les épargants."
Même "problème d'étiquetage" en 1999-2000. Les épargnant croyaient être à l'abri quand les banques leur conseillaient des "assurances-vie". Sauf qu'il s'agissait d'assurances-vie EN UNITÉS DE COMPTE qui étaient investies en Bourse! Les épargnants n'y ont évidemment vu que du feu, et perdu jusquà 50% des économies de leur vie de travail.
Plus ça change, et plus c'est la même chose.
A chaque catastrophe pour l'épargne, les pouvoirs publics jurent que ça n'arrivera plus, ils votent des "réformes", et tout recommence.
Cea ne les empêche pas de répéter sur tous les tons: "la retraite par répartition, ça ne suffit plus. Il faut économiser quand on travaille, et placer ses économies pour être sûr d'avoir une retraite décente."
Et voilà comment on fournit aux établissements financiers la masse de "pigeons" sur le dos de qui ils vont pouvoir faire leurs profits.