LA CAPITULATION DU GOUVERNEMENT
FACE AUX GRÉVISTES MINORITAIRES
DE LA SNCM NOUS LAISSE PERPLEXES


Nous avons dû rater un épisode !


1. Dans un premier temps, le gouvernement avait claironné son intention d’assurer la continuité du service public en cas de grève et notamment d’en finir avec les grèves minoritaires qui bloquent la majorité des usagers.
L’idée nous plaisait, car les usagers sont massivement favorables à l’instauration d’un service minimum, même si nous estimions que le vote d’une loi n’était peut être pas opportun en cette période de calme social à la SNCF, la RATP, etc.


2. Et puis il y a eu la grève à la SNCM.


Tout d’abord, le gouvernement a toléré qu’une grève d’une minorité du personnel bloque la totalité du trafic, alors qu’il aurait dû au contraire assurer la liberté du travail dans l’entreprise.
Ensuite, il a accepté un « règlement » qui ressemble furieusement à une capitulation en rase campagne et qui d’ailleurs ne règle rien puisqu’il est remis en cause par les syndicats les plus importants. L’issue du conflit donne en tout cas un formidable encouragement à tous les syndicats minoritaires qui n’hésiteront plus à bloquer le trafic dans des régions entières et à prendre en otage les usagers et la majorité du personnel.


C’est ce que les responsables de la FUT expliqueront à M. de Robien mercredi 29 septembre. D’ici là, ils espèrent que le gouvernement sera revenu à une attitude plus cohérente et plus conforme à l’intérêt du pays.

 

Jean-Claude Delarue, Président de la FUT

Thierry Ottaviani, secrétaire général de la FUT