17/11/07

 

LES NÉGOCIATIONS C'EST POUR QUAND?(2)

 

 

Avec si peu de grévistes, pourquoi si peu de trains et de métros?

En particulier à la RATP, qui ne comptait vendredi que 23% de grévistes, pourquoi un métro sur 5, pratiquement pas de RER et seulement 40% de bus? Même question pour la SNCF, avec 31% de grévistes.
Mystère!
Les chiffres sont-ils fiables? Ou la SNCF et la RATP incapables d'organiser le trafic malgré une majorité aussi forte de non-grévistes?
La RATP, la SNCF doivent s'expliquer, ainsi que les deux ministres des transports, MM. Borloo et Bussereau.
2. Avec si peu de grévistes, QU'EST-CE QUE LE GOUVERNEMENT ATTEND POUR NÉGOCIER?
De toute façon, il est anormal d'attendre pour négocier que la grève s'arrête, alors qu'on doit précisément NÉGOCIER POUR QUE LA GRÈVE S'ARRÊTE. On l'a fait cent fois dans le passé.
C'est à croire que la "galère" des usagers ne gêne ni les grévistes, qui n'hésitent pas à paralyser le trafic, ni le gouvernement, qui n'est VRAIMENT pas pressé de négocier.

Xavier Bertrand déclare dimanche soir sur Europe 1 et TV 5 avec le "Parisien" que LES TROIS-QUARTS DES CHEMINOTS ACCEPTENT DE NÉGOCIER, et de négocier, non pas sur le principe des 40 annuités mais sur les contre-parties —fin de carrière, pénibilité...— au report de l'âge de la retraite.
La question reste la même: LES NÉGOCIATIONS, C'EST POUR QUAND? La journaliste du "Parisien" a posé la même question sous une autre forme: à partir de quel pourcentage de reprise du trafic accepterez-vous de négocier?
Pas de réponse.
C'est inquiétant.

La négociation que tout le monde réclame n'est pas prévue avant mercredi.
POURQUOI ATTENDRE MERCREDI?

Pour faire monter le mécontement des usagers?