16/05/08
LE SERVICE MINIMUM, SOLUTION UNIVERSELLE DU GOUVERNEMENT?
C'était prévisible: le gouvernement
riposte à la grogne dans l'enseignement par le recours au "service
minimum".
Il nous avait déjà fait le coup dans les transports.
Plutôt que de s'attaquer au problème de la SNCF "qui se détraque"
(pannes, retards permanents, wagons bondés), il a fait voter le "service
minimum" qui n'a évidemment en rien amélioré les conditions
de transport des usagers quotidiens.
Le voilà qui recommence: au lieu de s'occuper des élèves,
de leur niveau, de leur sécurité et de la lutte contre leur futur
chômage, il veut faire voter le service minimum.
Facile, l'opinion est pour, et le gouvernement pense qu'en portant le conflit
sur de terrain, il fera oublier ses carences sur le fond.
Le "service minimum" en cas de grève plutôt que le "service
maximum" tous les jours dans les trains et les écoles, la stratégie
de l'Elysée-Matignon est claire.
Probléme: si les Français demandent à M. Sarkozy d'aller
chercher le pouvoir d'achat "avec les dents", comme il l'a promis,
il fera comment, pour trouver une nouvelle parade du style "service minimum"?