LIVRET A: l'Etat plus sévère avec les épargnants qu'avec les banquiers?
Par futsp, mercredi 29 octobre 2008 à 12:33 :: Une :: #103 :: rss
La baisse annoncée du taux du Livret A pose quand même une question: l'Etat est-il généreux avec les banquiers qui nous précipitent dans la crise, et rigoureux avec les petits épargnants? On a du mal à le croire...
Il ne faudrait pas l'oublier: si les épargnants se précipitent sur le Livret A, c'est parce que beaucoup d'entre eux ont été plumés par les établissements financiers qui les ont mal conseillés et leur ont souvent fait perdre une partie, quelquefois énorme, des économies de leur vie de travail.
Nicolas Sarkozy le sait bien: rappelons une fois de plus qu'il avait promis à SOS Petits Porteurs avant les élections de venir en aide à ces retraités et à ces actifs qui préparent leur retraite, et que leur "conseiller financier" (sic) a aiguillés vers des placements dangereux, mais sans les informer du risque, bien sûr.
Exemple: les assurances-vie "en unités de compte" que ces "conseillers financiers" avaient chaudement recommandés, et pour une seule raison: leur patron, banque ou assurance, le leur avait donné pour consigne - ça s'appelle des "objectifs de vente" - de fourguer à tous les clients les produits financiers les plus juteux. Juteux pour la banque, bien sûr.
Alors, nous demandons à Nicolas Sarkozy de bien mesurer les conséquences de la décision qu'on lui demande de prendre. Et nous lui suggérons de ne pas oublier la seule promesse qu'il a faite en faveur des petits épargnants. C'est l'intérêt de tous.
Nicolas Sarkozy le sait bien: rappelons une fois de plus qu'il avait promis à SOS Petits Porteurs avant les élections de venir en aide à ces retraités et à ces actifs qui préparent leur retraite, et que leur "conseiller financier" (sic) a aiguillés vers des placements dangereux, mais sans les informer du risque, bien sûr.
Exemple: les assurances-vie "en unités de compte" que ces "conseillers financiers" avaient chaudement recommandés, et pour une seule raison: leur patron, banque ou assurance, le leur avait donné pour consigne - ça s'appelle des "objectifs de vente" - de fourguer à tous les clients les produits financiers les plus juteux. Juteux pour la banque, bien sûr.
Alors, nous demandons à Nicolas Sarkozy de bien mesurer les conséquences de la décision qu'on lui demande de prendre. Et nous lui suggérons de ne pas oublier la seule promesse qu'il a faite en faveur des petits épargnants. C'est l'intérêt de tous.
Commentaires
1. Le mercredi 29 octobre 2008 à 12:42, par Delarue
2. Le jeudi 30 octobre 2008 à 10:09, par Delarue
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