FUTSP

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

jeudi 20 novembre 2008

Thierry Ottaviani: "réduire le taux du Livret A à 2,75% serait scandaleux"

Il ne s'agit plus de réduire le taux du Livret A à 3,50%, ni même à 3%. Il est carrément question de le "dégringoler" à 2,75%! C'est ce qui ferait le plus plaisir aux banquiers. "Le plus vraisemblable", déclare l'un d'entre eux, sans doute la narine frémissante, "est que l'on arrivera à 2,75%", écrivent Olivier Aubry et Olivier Baccuzat dans le "Parisien" du 20 novembre, mais, poursuit le banquier, "à condition que le gouvernement en ait le courage politique".
Parce que le "courage politique", pour les banquiers et leurs amis politiques, consiste à protéger les revenus des plus riches par des mesures impopulaires, comme le trop fameux "bouclier fiscal", et parallèlement, à laminer ceux des autres Français par des mesures tout aussi impopulaires, comme la réduction du taux du Livret A.
Bref, Thierry Ottaviani, président de la FUT-SP/SOS Petits Porteurs, a raison quand il déclare au "Parisien" le 20 novembre: "Après avoir orienté nos compatriotes vers les marchés financiers avec les conséquences dramatiques que l'on sait, LE GOUVERNEMENT SERAIT BIEN MAL AVISE DE BAISSER LE TAUX DU LIVRET A EN DESSOUS DU SEUIL ACTUEL. LE REDUIRE A 2,75% SERAIT SCANDALEUX".
Nous préparons une campagne sur ce thème auprès des épargnants et une action de "lobbying" auprès des parlementaires.

Jean-Claude Delarue

Un fonds souverain de 20 milliards, ce n'est pas un peu court?

Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'un fonds souverain à la française, notamment pour sauver l'industrie. Seulement, 20 milliards, ce n'est pas un peu court? A titre de comparaison, la Norvège - moins de 5 millions d'habitants - a un fonds souverain qui tourne autour de 300 milliards.
Une suggestion, qui vaut ce qu'elle vaut: ne pourrait-on pas "doper" ce fonds souverain en lançant un grand emprunt? Rappelons que notre pays est l'un de ceux où le taux d'épargne est le plus élevé, et les Français seraient très intéressés par un placement d'Etat, moins risqué que les produits financiers privés.