Christine Lagarde ne veut pas interdire le crédit revolving, qualifié par ses détracteurs de "crédit revolver", car des milliers d'emplois risqueraient d'être perdus, dit-elle, notamment dans la vente par correspondance.
Alors, qu'est-ce qu'on fait?
On sait que beaucoup de ces sociétés sont des filiales de banques très "comme il faut". Elles prospectent les clients souvent les plus défavorisés, ceux à qui la banque refuse un crédit, parce qu'il y a"trop de risques", mais elles sont prêtes à leur avancer des milliers d'euros sans garantie et sans questions indiscrètes. Avec 19% de taux d'intérêt, on peut évidemment se permettre quelques impayés...
Et pour tous ces clients étranglés par des taux stratosphériques, l'assurance de se retrouver dans la spirale du surendettement.
Donc, si Christine Lagarde ne veut pas interdire le crédit revolving, qu'est-ce qu'elle va faire pour protéger les familles, et notamment les moins riches qui en sont les premières victimes?