SOINS A DOMICILE: Lucien RABAN lève l'étendard de la révolte dans le Limousin
Par futsp, jeudi 29 juillet 2010 à 14:33 :: Administration (national) :: #343 :: rss
Adhérent depuis des années de notre association, Lucien Raban, ancien capitaine de pompiers en Seine-et-Marne, veut vivre ses années de retraite dans sa maison de Chirac-Bellevue, près d'Ussel, en Corrèze, l'un des départements où la proportion de personnes âgées est la plus élevée en France. Problème: il a été successivement amputé des deux jambes, et faute d'un système suffisant d'aide à domicile (HAD, hospitalisation à domicile) et de soins à domicile, il passe des mois et des mois à l'hôpital. Quel gaspillage humain, et aussi financier, quand on connaît le coût gigantesque de la journée d'hôpital!
Il est ainsi entré le 19 mai pour huit jours à l'hôpital de Brive, et il en est ressorti...deux mois plus tard! Pour être "rapatrié" chez lui, et immédiatement renvoyé à l'hôpital d'Ussel, qu'il vient de quitter pour revenir chez lui.
La loi prévoit bien la possibilité d'être hospitalisé à domicile, la HAD, et de bénéficier des soins infirmiers à domicile dans le cadre des SSIAD. Mais les moyens financiers manquent, et la coordination entre services fournis par des professionnels, infirmiers, aides soignants etc. salariés et libéraux n'est pas satisfaisante. Son cas ne serait apparemment pas isolé dans le secteur d'Ussel, sous-préfecture de 10 000 habitants. Résultat: une qualité de vie désastreuse, et, répétons-le, un coût financier infiniment plus élevé quand on est obligé d'héberger ces personnes à l'hôpital.
Lucien Raban est un "battant", et il veut lutter avec notre association pour obtenir satisfaction, pour lui-même et pour toutes les autres personnes qui sont dans le même cas. En Corrèze, dans le Limousin, et, avec notre aide, pour faire du maintien à domicile une grande cause nationale.
La loi prévoit bien la possibilité d'être hospitalisé à domicile, la HAD, et de bénéficier des soins infirmiers à domicile dans le cadre des SSIAD. Mais les moyens financiers manquent, et la coordination entre services fournis par des professionnels, infirmiers, aides soignants etc. salariés et libéraux n'est pas satisfaisante. Son cas ne serait apparemment pas isolé dans le secteur d'Ussel, sous-préfecture de 10 000 habitants. Résultat: une qualité de vie désastreuse, et, répétons-le, un coût financier infiniment plus élevé quand on est obligé d'héberger ces personnes à l'hôpital.
Lucien Raban est un "battant", et il veut lutter avec notre association pour obtenir satisfaction, pour lui-même et pour toutes les autres personnes qui sont dans le même cas. En Corrèze, dans le Limousin, et, avec notre aide, pour faire du maintien à domicile une grande cause nationale.
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