J'ai rajouté plusieurs critiques, en particulier le déséquilibre qui s'aggrave entre l'habitat et l'emploi (tout pour La Défense, sauf des transports), et des choix discutables comme le projet pharaonique de métro automatique du Grand Paris. Sans oublier l'insécurité, en partie due à la disparition des contrôleurs dans les trains.
Le député-maire de Saint-Maur Henri Plagnol (UMP) a renchéri: "les élus de l'est de l'Ile-de-France ne veulent plus qu'on mette l'habitat à l'est et les emplois à l'ouest".
Et j'ai posé la question qui fâche: à quoi va servir la commission d'enquête présidée par le député Goldberg? Quand on voit les piètres résultats de l'appel signé en décembre 2010 par tous les "députés du RER D", du Parti communiste à l'UMP en passant par le PS et Nicolas Dupont-Aignan, on peut être sceptique.
Toutes les lignes du RER étaient représentées, sauf le RER E. En plus, l'AUT, section Ile-de-France de la FNAUT, et bien sûr notre Fédération des usagers des transports et des services publics (FUTSP). Au total neuf associations.
Le 12 janvier, c'est le tour des syndicats.

Jean-Claude Delarue