Il est paradoxal qu'Hervé Novelli déclare aux Français que "la capitalisation est incontournable" et que notre pays doit "comme tous les autres" développer l'épargne-retraite au moment où des septuagénaires américains sont forcés de reprendre un emploi parce que leurs économies ont été dilapidées par leurs établissements financiers, et où les retraités britanniques sont frappés brutalement par l'effondrement de l'action de BP. Seules les retraites publiques par répartition sont sûres. Faire croire aux Français qu'ils doivent faire confiance aux établissements financiers pour s'assurer une retraite décente est une tromperie.

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