FUTSP

Les juges estiment de plus en plus que la SNCF ne peut plus se contenter de rembourser les billets quand les trains arrivent en retard (et encore elle ne fait pas pour les trains de banlieue et les TER!). Ils exigent que la SNCF INDEMNISE les usagers des préjudices qu'ils ont subis. Cette fois-ci, ils ont accordé 800 euros à Céline, acupunctrice lyonnaise, qui avait raté ses rendez-vous avec des clients à Paris. Précédemment, les juges avaient condamné la SNCF à indemniser un avocat dont le train Melun-Paris était arrivé en retard, correspondance ratée avec un TGV Paris-Nîmes, et l'avocat n'avait pas pu plaider pour son client.

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Jean-Pierre Frencel, président de l'ADULA, association des usagers de la ligne Lyon-Ambérieu, qui continue vers Annecy, Genève, Culloz, ne décolère pas. Le 25 juillet, en pleines vacances, il reçu plus de 80 mails et 25 appels d'usagers indignés et au bord de la crise de nerfs. Et pour cause: ce jour-là, 16 TER sont arrivés à destination avec des retards de 10 à 30 minutes. "Depuis janvier, on parle des LIGNES MALADES, mais rien ne vient!". Il exige des mesures concrètes de la SNCF et de M. Queyranne, président de la Région.

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Les "indignés" se mobilisent partout contre les retards, et contre les nouveaux horaires que leur prépare la SNCF pour la fin de l'année. Moins de trains. Des trajets plus longs. Nos cibles: la SNCF, l'Etat, les Régions.

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L'association AUTTOP avait planifié ce rassemblement aujourd'hui mardi 12 juillet, mais elle n'avait pas prévu la rupture de caténaire qui a entraîné tôt ce matin des retards d'une à deux heures! Les usagers du RER C sont également concernés. Jean-Pierre Aubry, de France 3, m'a appelé à la suite de mon interview sur RMC, il vient. La colère gronde!

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Le patron de la SNCF a annoncé aux usagers qu'ils allaient subir des retards en raison des "mille chantiers" lancés par la SNCF pour réparer le réseau "quotidien" (banlieue et TER), puisque maintenant on ne donneraplus la priorité au TGV. Les retards, on les a déjà depuis des années, sauf qu'ils se multiplient et provoquent la colère des usagers. D'où les "grèves" de présentation des titres de transport qui se multiplient elles aussi, malgré les "descentes" d'escouades de contrôleurs et d'agents de sécurité et de policiers, histoire de faire peur aux voyageurs, et de "casser" le mouvement. C'est raté.

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Interrogé par RMC à la suite de l'"attaque de diligence" à Marseille et la prise d'otages à Bordeaux, Jean-Claude Delarue a rappelé au nom de la FUTSP que le principal souci des usagers est la montée du sentiment d'insécurité. Les causes? En très grande partie la politique de "désertification" des trains et des gares pratiquée par la SNCF.

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L'expression est d'un syndicaliste de la RATP avec qui nous sommes en contact. Voyageurs "serrés comme de sardines" (dixit Nicolas Sarkozy en 2008, quand il est descendu dans le RER à la demande d'une association, la FNAUT, mais les promesses sont restées...des promesses!). Trains en retard, trains supprimés. Théoriquement, la RATP doit faire circuler 30 trains à l'heure. Elle paye une pénalité à partir de 28 trains. En fait, elle en fait plutôt rouler 25, parfois 22.

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