Un peu partout en Europe du sud et de l'est, là où il fait beau et chaud, de riches investisseurs venus du froid, ou simplement des pays où l'immobilier est hors de prix, achètent à tour de bras maisons et terrains.
Problème: les habitants, notamment les jeunes familles, n'ont pas les moyens de faire face à la flambée des prix qui suit immanquablement cette "invasion immobilière".
D'où les réactions qui commencent à se faire jour dans ces pays et ces régions. Mais nulle part ces oppositions n'avaient réussi à enrayer, même provisoirement, ce processus de "dépossession" des terres et des maisons. De ce point de vue, le succès des nationalistes corses est un exemple que d'autres voudront suivre.
Disons-le clairement: il n'est pas question pour nous de verser dans la xénophobie, loin de là! Les étrangers sont bienvenus, mais nous ne voulons pas que le pouvoir de l'argent, en la circonstance celui des riches étrangers qui peuvent tout se payer ,chasse de chez eux les habitants ainsi que leurs fils et leurs filles qui veulent tout simplement continuer à "vivre au pays".
Nos gouvernements et l'Union européenne, qui leur sert trop souvent d'alibi, ont intérêt à comprendre que la donne est en train de changer dans ce domaine et que les jours du "libéralisme immobilier" sont sans doute comptés.