FUTSP

Le "débat public" sur le "Réseau de transport public du Grand Paris" a commencé le 30 septembre et s'achèvera le 31 janvier. Au total, une cinquantaine de réunions publiques ont été programmées, dont un petit nombre dans la Grande Couronne qui compte quand même 5 millions d'habitants. C'est dire à quel point ce débat concerne peu ceux qui en ont le plus besoin, les "laissés pour compte" des département les plus éloignés de Paris. En réalité, cette "concertation" 1) ne porte que sur le long terme 2) ne dit pas un mot de l'état lamentable du réseau actuel et 3) oublie une fois encore plus de 40% de la population de l'Ile-de-France.

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Des mini-minorités qui bloquent ici ou là des voies ferrées, c'est inhumain pour les salariés qui vont travailler, et c'est le meilleur moyen de rendre le mouvement anti-réforme des retraites impopulaire. Les syndicats de la SNCF (et de la RATP) auraient plutôt intérêt à ouvrir les portillons et rendre les transports gratuits pendant la durée de la protestation. Ne pas se tromper d'ennemi, cela devrait quand même être une évidence.

La grande majorité des Français soutient la contestation anti-réforme des retraites. On nous dit même qu'ils sont pour un mouvement de longue durée. Pas sûr, en tout cas pas en Ile-de-France, où circulent 60% de tous les usagers de la SNCF. IL FAUT TROUVER UN MOYEN D'ACTION QUI NE DIVISE PAS LES FRANCAIS!

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Après le nouvel incident technique qui a bloqué un TGV entre Paris et Nantes, le président de la SNCF veut s'attaquer aux carences de son entreprise dans le domaine de l'information. Vaste programme!. Sauf que les usagers veulent en priorité des trains qui arrivent à l'heure, ou qui sont réparés ou remplacés dans les plus brefs délais! ET Didier Le Reste, de la CGT-cheminots, a déclaré après le nouveau méga-retard du TGV que la politique d'économies de la SNCF sur le personnel et le matériel fait qu'on attend aujourd'hui les "dépanneurs" deux ou trois heures au lieu d'une heure auparavant.

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Un sujet sur lequel on ne peut pas facilement être d'accord, les grèves qui paralysent le trafic (nous avons proposé ensemble avec Sud-Rail de légaliser la "grève de la gratuité", les trains roulent, on ne contrôle pas les billets, mais refus du gouvernement et de la SNCF), un sujet sur lequel nous sommes TOTALEMENT D'ACCORD: le REFUS DE LA POLITIQUE DE DEMOLITION DU SERVICE PUBLIC A LA SNCF. Nous avons abordé l'un et l'autre au cours de la rencontre qui a eu lieu mardi 5 octobre avec Nathalie Bonnet, secrétaire fédérale de Sud-Rail, et Sébastien Châtillon, responsable de Sud pour le RER D, la pire ligne SNCF de la banlieue parisienne.

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Jusqu'à présent, on ne comprenait rien à la tarification SNCF, c'était l'opacité la plus totale. Aujourd'hui, c'est clair: la SNCF augmente ses tarifs sous le fallacieux prétexte de "liberté tarifaire". A la SNCF, rien ne va plus: les Franciliens, qui représentent à eux seuls 60% des usagers de la SNCF, arrivent en retard au travail, pannes, incidents techniques, suppressions de trains etc. l'information des voyageurs est désastreuse, notamment en cas d'incident, et le service clientèle d'Arras pourrait difficilement marcher plus mal. Sans oublier les fermetures accélérées de guichets dans nos gares. Question: la SNCF cherche-t-elle à nous dégoûter de prendre le train?

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