FUTSP

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vendredi 26 février 2010

RER A (SNCF): cheminots agressés, "droit de retrait", la SNCF accepte d'améliorer la sécurité, et de négocier sur la sûreté et la qualité du service

Mercredi 24 février à 23h30, deux cheminots avaient été agressés en gare de Cergy-le-Haut, sur la partie SNCF du RER A. Mot d'ordre de "droit de retrait" lancé par SUD-Rail, interruption du trafic, donc, qui a pu reprendre progressivement à partir de 19h15 à la suite de deux réunions organisées par la SNCF. SUD fait état de résultats importants obtenus au cours de ces réunions.

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lundi 22 février 2010

A la veille de son départ, le Médiateur Jean-Paul Delevoye dénonce une "société française épuisée psychiquement".

Ancien homme politique RPR et président de l'Association des Maires de France, Jean-Paul Delevoye est devenu Médiateur de la République - un grand Médiateur - en 2004. Il quitte ses fonctions en avril et livre son "testament" aux Français. Un testament tout à fait provisoire, puisque rien ne l'empêche de revenir à la politique, fort de ces centaines de milliers de contacts qu'il a noués avec les Français en détresse au cours de son mandat.

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STF Les "SANS TRANSPORT FIABLE" se révoltent!

Il y a la tragédie des SDF, Sans Domicile Fixe, à qui notre société, pourtant l'une des plus riches de la planète, n'a pas été capable d'apporter un toit. Mais il y a aussi ces centaines de milliers de STF, "SANS TRANSPORT FIABLE", c'est-à-dire ces usagers quotidiens qui ne savent jamais si leur train va arriver à l'heure, ni même s'il ne va pas être supprimé.

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mercredi 17 février 2010

RETRAITES: ils vont nous refaire le coup de la retraite par capitalisation (au bénéfice des banques)

Nicolas Sarkozy a pris l'engagement de protéger les retraites par répartition. Très bien. Parce que les fameuses retraites par capitalisation, on connaît, on économise toute sa vie, on place son argent à la banque, et souvent, pfuit! les économies partent en fumée. Nous avons eu trop d'exemples ces dernières années, notamment avec ces assurances-vie en "unités de compte" qui ont été "fourguées" aux petits épargnants au sommet de la bulle boursière, sans qu'on leur dise qu'elles étaient placées en Bourse.

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mardi 16 février 2010

Catastrophe ferroviaire en Belgique. Delarue présente les condoléances de la FUTSP sur France 24. L"ouverture à la concurrence présente-t-elle des risques?

Interrogés en direct par France 24 le soir même du drame, Jean-Claude Delarue, MM. Riquet, membre de la commisssion des transports du Parlement Européen, Rénette, du journal "Le Soir", Rogeau, de "Vif l'Express", Couvreur, spécialiste français de la sécurité ferroviaire ont tenté de mettre en évidence les facteurs qui peuvent jouer un rôle dans la prévention des accidents. La SNCB et les pouvoirs publics belges ont-ils tiré toutes les leçons du précédent accident survenu en 2001?

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mercredi 10 février 2010

Des wagons pour femmes dans les trains de banlieue? Interview de Delarue dans "La Croix"

Une de nos militantes avait fait la même proposition il y a quelques années à propos du RER A, "les usagers sont serrés comme des sardines", comme l'a dit plus tard Nicolas Sarkozy, et certains types en profitent. Ces "wagons pour femmes" existent dans certains pays, mais notre proposition avait surtout une valeur provocatrice, et un but: sensibliser la RATP, la SNCF et les pouvoirs publics au problème de l'insécurité sous toutes ses formes. Raté. A l'époque, mais peut-être pas cette fois-ci?

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Guillaume Rameaux dans "France-Soir": "LA RATP PRATIQUE LE MICRO REMBOURSEMENT"! (Contact à ce sujet avec l'équipe de Valérie Pécresse le 10)

Il cite Alain Janvier, qui a reçu un chèque de...0,79 euro de la RATP à la suite de la courte grève du RER en novembre, ainsi que le site Blogencommun.fr. Il donne aussi la parole à Jean-Claude Delarue et au député Nicolas Dupont-Aignan, qui dénoncent le REFUS de la RATP d'indemniser les victimes de la LONGUE grève de décembre. Contact a été établi mercredi 10 février avec l'équipe de Valérie Pécresse, à qui j'ai demandé que l'Etat intervienne auprès de la RATP pour faire indemniser les victimes de la grève de décembre.

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mardi 9 février 2010

Mercredi 10 février à 14h30, les usagers et les élus des gares RER de Drancy et du Blanc Mesnil réclament des trains au STIF, rue de Châteaudun. Avec la FUTSP.

Union sacrée pour rétablir les arrêts du RER supprimés dans ces deux communes de Seine-Saint-Denis. Seront présents aux côtés de Sylvie Russo, qui a lancé il y a plusieurs mois une pétition qui a eu un énorme succès, les maires de Drancy (Nouveau Centre) et du Blanc-Mesnil (communiste), Marie-George Buffet ainsi que Nicolas Dupont-Aignan, député et tête de liste de Debout la République et bien sûr Jean-Claude Delarue, porte-parle de la FUTSP, fédération des usagers des transports et des services publics.

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lundi 8 février 2010

TGV, "TPV" (trains à petite vitesse) pour la banlieue, et maintenant "TTPV" (TGV à très petite vitesse)! FAUT-IL CHANGER LA DIRECTION DE LA SNCF?

Nous répétons à qui veut l'entendre: la SNCF est de moins en moins un service public, et de plus en plus une "entreprise commerciale à deux vitesses", qui donne la priorité à son "tiroir-caisse", le TGV, aux dépens des usagers quotidiens, notamment ceux des trains de banlieue, qui représentent pourtant 60% DU TOTAL DES USAGERS DE LA SNCF! Mais maintenant, on se rend compte qu'en plus des "TPV", trains à petite vitesse de banlieue, il y a les "TTPV", les TGV qui tombent en panne et peuvent arriver avec 5 heures, voire 7 heures de retard...Ou plus, comme dans le cas de l'Eurostar.

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"La galère des transports mine la santé de millions de salariés" Faut-il changer les directions de la SNCF et de la RATP?

Sous ce titre révélateur, le "Parisien" du 8 février nous livre les conclusions d'une étude menée sur les conditions de transport en Ile-de-France par le cabinet Technologia: "Retards, grève....L'ENFER DES TRAJETS DOMICILE-TRAVAIL EST DEVENU L'UN DES PREMIERS FACTEURS DE STRESS AU TRAVAIL"..

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dimanche 7 février 2010

Article du journal La Dépêche (06/02/10)

Un recours contre la SNCF ?

TER. Trop de pannes sur les trains régionaux, trop d'immobilisations d'autorails. Pour la Région, l'entreprise ne respecte pas ses engagements.

Trop c'est trop. À l'image d'autres régions qui pestent après la SNCF pour non-respect de ses engagements, Midi-Pyrénées menace de porter plainte contre l'exploitant. Jeudi, le président du conseil régional Martin Malvy, a indiqué qu'il était prêt à déposer un recours pour « ne pas avoir mis en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation de la convention signée entre elle et la Région ».
Que reproche Martin Malvy à l'établissement public ? De ne pas avoir amélioré le fonctionnement des TER dans les pourcentages de réalisation qu'elle s'était fixés. « Trop d'immobilisation longue d'autorails pour réparation alors que la SNCF devait disposer des pièces de rechange nécessaires, trop de remplacement de trains par des cars, trop de trains en panne. En décembre, il y a eu deux fois plus de trains annulés qu'en 2008 sur le même mois ».
Ce n'est pas la première fois que la Région alerte la SNCF tenue de respecter les termes du contrat sous peine de pénalités. Celles-ci se sont déjà élevées à 2M€ en 2008-2009. Midi-Pyrénées, n'est pas la seule collectivité à souffrir de cette situation. Voilà deux ans, la région PACA a doublé le montant des pénalités contre la SNCF pour non-respect du contrat d'exploitations de ses trains.
À l'heure où de nombreux TER peu fréquentés menacent d'être remplacés par des bus, pour des raisons économiques et parce que leur bilan carbone est mauvais, le mode de transport régional trouve en Midi-Pyrénées un vrai engouement. Avec le nombre de ses dessertes, son cadencement, sa tarification et ses conditions d'abonnements, le TER reste le moyen de locomotion efficace face à la route. Sauf que la SNCF, exploitante du réseau et gestionnaire des rames, n'est pas en mesure de remplir ses obligations : manque d'effectifs, maintenance du matériel défectueuse...
De leur côté, l'État et Réseau Ferré de France doivent assumer leur responsabilité quant à l'entretien et de modernisation de réseau. Au final, la Région confrontée à une gestion des transports TER structurellement déficitaire, a dû investir dans un plan ambitieux. Un emprunt de 400 M€ a été mobilisé, soit la moitié de son budget annuel. C'est sans équivalent en France.

L'avis des usagers

« Ça s'est dégradé depuis 3 ou 4 ans »

Hervé, 36 ans, demeurant à Saint-Gaudens est un usager des TER fidèle. Depuis près de quinze ans, il emprunte quotidiennement la ligne Tarbes-Montréjeau-Toulouse, matin et soir. Hier, sur le quai de la gare de Saint-Cyprien/Les Arènes (Toulouse) en attendant son train de 16h21, il rumine les imperfections du trafic ferroviaire, entre retards répétés et suppressions de trains. L'usager avoue son incompréhension devant un manque flagrant d'informations de la part de la SNCF envers ses clients les plus réguliers.

« QUAND IL NEIGE, C'EST PIRE »

« Ce qu'on constate, dit-il, c'est un manque d'effectifs. Ils ont refait la ligne Toulouse-Tarbes-Pau, mais il manque toujours quelque chose. ça s'est dégradé depuis 3 ou 4 ans, alors qu'il y a toujours plus de gens qui prennent le train, maintenant c'est de la folie. En gare de Montréjeau (Haute-Garonne), on voit parfois entre 400 et 500 personnes qui montent dans le TER tous les jours ». Le pire, selon Hervé, « c'est quand il y a la neige ». « C'est incompréhensible, ajoute l'usager. Pendant trois semaines, on nous disait que les machines étaient endommagées, les trains ne circulaient plus. S'ils avaient des hangars bien fermés, ça n'arriverait pas. Pour les gens qui travaillent, c'est un vrai problème. Certains employeurs sont compréhensifs, d'autres pas du tout ». Plus loin, une dame accélère le pas pour prendre une navette. Elle confie prendre le TER qui relie Auch à 7 h 14 et constate aussi « qu'il y a souvent des retards, alors que les navettes sont ponctuelles ».
Les usagers, depuis dix ans, sont pour autant organisés. L'association des usagers pour la promotion et le développement du rail en Midi-Pyrénées, présidée par Martine Loiseau, n'a de cesse de défendre la survie des dessertes de l'Aveyron, du Lot, Tarn et Tarn-et-Garonne et de « dire non à la fracture ferroviaire ».

Pointé par la chambre régionale des comptes
Entre 2002 et 2007, le contribuable de Midi-Pyrénées a quasiment payé 1 € de plus le prix du kilomètre-train, selon les calculs de la chambre régionale des comptes (CRC) Midi-Pyrénées qui a présenté hier son enquête sur les transports régionaux de voyageurs au cours de son audience solennelle. « Le coût d'exploitation du service du TER pour la région s'est renchéri avec un prix de 7,52 € par km/train en 2007 contre 6,76 € en 2002 » relève la CRC dans son rapport d'activité.
« Les causes de cette hausse de la dépense sont à rechercher d'une part dans l'état très dégradé du réseau, qui conduit ainsi la région et l'Etat à investir 820 millions d'euros dans un plan rail dont 500 millions à la charge de la région, et du matériel roulant dont l'âge moyen, supérieur à 20 ans, dissimule des disparités ; mais également dans le choix de la région d'offrir davantage de dessertes et de trains, quelle qu'en soit la rentabilité. »
Les magistrats de la CRC considèrent que « la croissance de l'offre est allée de pair avec une hausse de la dépense budgétaire », déjà amorcée avec la décentralisation du TER.
Si le conseil régional et l'Etat ont dû mettre souvent la main au portefeuille, la SNCF en revanche s'en sort indemne puisqu'elle « a conservé l'équilibre grâce aux contributions publiques de la région et de l'Etat. Ce mécanisme de retour systématique à l'équilibre n'encourage pas l'exploitant à rechercher des gains de productivité et à mettre en place une politique commerciale attractive ».
La chambre régionale des comptes reproche enfin à la SNCF de ne disposer d'aucun outil « lui permettant de mesurer la rentabilité par ligne ou par tronçon » et d'entretenir « une certaine opacité dans ses relations financières avec la région ».

Les Points Noirs
l La régularité. Un taux de régularité de 87 % seulement en Midi-Pyrénées (94% au national).
l L'infrastructure. Certaines lignes sont en limite d'exigences de sécurité. Cette année, s'achèveront les travaux de réfection de voies sur Castres-Mazamet (21 km), Teyssonières-Capdenac (95 km), Capdenac-Rodez (65 km) et Brive-Capdenac (51 km).
l Le matériel. Au problème de maintenance, s'ajoute le manque d'effectif. Quand un conducteur ou un contrôleur manque sur un train, il n'y a personne pour le remplacer.

Interview
«ça devient insupportable»
L'efficacité des services TER s'est-elle lentement érodée, tendance qui efface les efforts des régions pour développer les dessertes ?
Il y a eu des périodes meilleures que d'autres. La situation était devenue normale. Elle s'est dégradée en fin d'année et en janvier. Il faut bien comprendre que nous avons entrepris de notre côté un effort considérable. Il y a cent mille trains régionaux qui circulent chaque année. Nous avons 356 dessertes différentes et avons créé 1 460 arrêts supplémentaires par jour. Sans oublier que nous avons acheté soixante-dix autorails. La SNCF s'est engagée contractuellement à répondre à ses obligations. Si elle ne le fait pas, elle doit payer des pénalités. Mais ce n'est pas la solution.
Auprès de quelle juridiction déposerez-vous votre recours, tribunal administratif, juridiction civile ?
C'est le tribunal administratif, seul compétent pour vérifier si la SNCF remplit sa mission. Nous sommes las d'avoir à adresser sans cesse des courriers, de multiplier nos démarches. ça devient insupportable.
Iriez-vous jusqu'à suspendre le versement à la SNCF de votre contribution au financement des TER, comme l'envisageait la région Basse-Normandie ?
Nous verrons. Pour l'heure, nous avons saisi un avocat. La question, je le rappelle est bien de savoir si la SNCF se donne les moyens de répondre à la convention pour laquelle elle s'est engagée.