A qui s'adresser? Le contact direct avec l'administration est remplacé par les "plates-formes téléphoniques, les services externalisés, les délégations de service public". Comment s'en tirer?
Dominique Baudis cite le cas de cette grand-mère qui, "du jour au lendemain, a perdu tous ses droits, pension de retraite, couverture sociale...parce qu'une dame née le même jour qu'elle et qui portait les mêmes nom et prénom, était décédée: l'Administration avait confondu les deux identités"!
"Cette femme, seule pour démêler sa situation, sans famille, s'est retrouvée face à un véritable mur". Heureusement, elle a fait appel au Défenseur des droits, ex-Médiateur de la République, qui a aussi notamment repris les dossiers du Défenseur des enfants (5 000 réclamations) et de la HALDE (discriminations, 15 000 plaintes).

Conseils de SOS Usagers: quand on vous donne une info au guichet, ou au téléphone, vérifiez-la en consultant un autre agent. Et obtenez à chaque fois que c'est possible une réponse ECRITE. Les paroles s'envolent...
Autre chose: si l'administration vous réclame un "trop-perçu" dont vous n'êtes pas responsable (on ne parle pas des fraudeurs), elle va vous réclamer le remboursement même si vous devez être étranglé financièrement. Ne pas se laisser faire: alerter Dominique Baudis (voir la liste de ses délégués sur www.defenseurdesdroits.fr)*.
Si l'administration a fait une erreur, à elle d'assumer ses responsabilités dans les cas où cette erreur a des conséquences catastrophiques pour la famille concernée, ça leur apprendra aussi à faire attention la prochaine fois...
Les réponses écrites ont un autre avantage: combien d'entre nous se voient réclamer une liste de papiers à fournir, quand on les donne au guichet ou par la poste, "il manque un papier", et ça peut se répéter plusieurs fois. L'administration devrait être OBLIGEE de fournir un document écrit donnant la liste complète des documents à envoyer. En finir avec ces listes de papiers à géométrie variable.


* J'ajoute: et, pourquoi pas? votre député, votre maire - sans oublier les médias, qui sont souvent très réceptifs.