Assurances-vie: SOS Petits Porteurs sur France Info
Par futsp, mercredi 1 octobre 2008 à 10:33 :: Une :: #84 :: rss
Chronique de France Info consacrée mercredi matin 1/10 à la question: "la crise met-elle en péril les assurances-vie?". Grégory Phillips explique: "c'est le placement préféré des Français. 12 millions d'épargnants en possèdent un. Les contrats d'assurance-vie sont présentés par les banquiers comme un placement sûr et sans risque...à un détail près...
...certains, poursuit Grégory Philipps, fluctuent en fonction de la bourse. Et au moment où les marchés sont en crise, des petits épargnants s'aperçoivent qu'ils ont perdu de l'argent".
Et même beaucoup d'argent. C'est le cas d'Anne-Laure, une "jeune retraitée" proche de SOS Petits Porteurs, qui se présente comme une "petite ménagère" qui n'y connaissait rien, bien sûr, et qui, au décès de son mari, a fait confiance à son "conseiller financier" et a perdu une grande partie de son capital qui devait compléter sa minuscule retraite. "J'aurais mieux fait de mettre mon argent dans mon placard", a-t-elle conclu.
Interview suivante, celle de Jean-Claude Delarue, qui a dénoncé le flou artistique entretenu par les pseudo-"conseillers financiers" des banques et des assurances autour de ces assurances-vie dont certaines (30% d'après Grégory Phillips), dites "en unités de compte", sont en partie investies en bourse, d'où la "catastrophe pour des centaines de milliers, sinon des millions d'épargnants".
Appréciation confirmée par un "conseiller" de la Banque Postale, qui, en "voix cachée", a confirmé que lui et ses collègues devaient réaliser des objectifs de vente, et donc trouver des clients à qui vendre des assurances-vie en unités de compte.
Nous le disons et nous le répétons sur tous les tons: un conseiller financier à qui son patron, assureur ou banquier, fixe des "objectifs de vente", autrement dit qui doit vendre tel ou tel produit financier, n'est pas un conseiller financier: c'est un vendeur de placements, ceux qui rapportent à son employeur, pas ceux qui correspondent aux besoins de l'épargnant.
Vous pouvez écouter l'interview à l'adresse suivante: http://www.france-info.com/spip.php?article192583&theme=22&sous_theme=188
Et même beaucoup d'argent. C'est le cas d'Anne-Laure, une "jeune retraitée" proche de SOS Petits Porteurs, qui se présente comme une "petite ménagère" qui n'y connaissait rien, bien sûr, et qui, au décès de son mari, a fait confiance à son "conseiller financier" et a perdu une grande partie de son capital qui devait compléter sa minuscule retraite. "J'aurais mieux fait de mettre mon argent dans mon placard", a-t-elle conclu.
Interview suivante, celle de Jean-Claude Delarue, qui a dénoncé le flou artistique entretenu par les pseudo-"conseillers financiers" des banques et des assurances autour de ces assurances-vie dont certaines (30% d'après Grégory Phillips), dites "en unités de compte", sont en partie investies en bourse, d'où la "catastrophe pour des centaines de milliers, sinon des millions d'épargnants".
Appréciation confirmée par un "conseiller" de la Banque Postale, qui, en "voix cachée", a confirmé que lui et ses collègues devaient réaliser des objectifs de vente, et donc trouver des clients à qui vendre des assurances-vie en unités de compte.
Nous le disons et nous le répétons sur tous les tons: un conseiller financier à qui son patron, assureur ou banquier, fixe des "objectifs de vente", autrement dit qui doit vendre tel ou tel produit financier, n'est pas un conseiller financier: c'est un vendeur de placements, ceux qui rapportent à son employeur, pas ceux qui correspondent aux besoins de l'épargnant.
Vous pouvez écouter l'interview à l'adresse suivante: http://www.france-info.com/spip.php?article192583&theme=22&sous_theme=188
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