...certains, poursuit Grégory Philipps, fluctuent en fonction de la bourse. Et au moment où les marchés sont en crise, des petits épargnants s'aperçoivent qu'ils ont perdu de l'argent".
Et même beaucoup d'argent. C'est le cas d'Anne-Laure, une "jeune retraitée" proche de SOS Petits Porteurs, qui se présente comme une "petite ménagère" qui n'y connaissait rien, bien sûr, et qui, au décès de son mari, a fait confiance à son "conseiller financier" et a perdu une grande partie de son capital qui devait compléter sa minuscule retraite. "J'aurais mieux fait de mettre mon argent dans mon placard", a-t-elle conclu.
Interview suivante, celle de Jean-Claude Delarue, qui a dénoncé le flou artistique entretenu par les pseudo-"conseillers financiers" des banques et des assurances autour de ces assurances-vie dont certaines (30% d'après Grégory Phillips), dites "en unités de compte", sont en partie investies en bourse, d'où la "catastrophe pour des centaines de milliers, sinon des millions d'épargnants".
Appréciation confirmée par un "conseiller" de la Banque Postale, qui, en "voix cachée", a confirmé que lui et ses collègues devaient réaliser des objectifs de vente, et donc trouver des clients à qui vendre des assurances-vie en unités de compte.
Nous le disons et nous le répétons sur tous les tons: un conseiller financier à qui son patron, assureur ou banquier, fixe des "objectifs de vente", autrement dit qui doit vendre tel ou tel produit financier, n'est pas un conseiller financier: c'est un vendeur de placements, ceux qui rapportent à son employeur, pas ceux qui correspondent aux besoins de l'épargnant.

Vous pouvez écouter l'interview à l'adresse suivante: http://www.france-info.com/spip.php?article192583&theme=22&sous_theme=188