Quelques rappels:
1) La plupart des spécialistes se sont trompés. Ou peut-être nous ont-ils trompés? Avec la plupart d'entre eux, c'était toujours "le moment d'acheter". Nous préparons d'ailleurs un florilège des plus belles âneries qu'ils nous ont servies ces derniers temps. Avec l'aide de nos vigilants correspondants, autrement dit, vous.
2) les "conseillers financiers" des banques et des assurances ne sont pas des conseillers au service du client. Ce sont des vendeurs chargés de nous "fourguer" le placement financier du moment, celui qui rapporte le plus à leur patron. Moi, je fais plus confiance à mon vendeur de voitures d'occasion. Les "conseillers" des banques ont des "objectifs de vente". Or c'est clair: OU on est un conseiller financiers, OU on a des objectifs de vente.
3) Qu'est-ce qui se passe si notre établissement financier met la clé sous la porte? Pas facile de le savoir: l'autre semaine à Toulon, Nicolas Sarkozy a solennellement déclaré que "pas un déposant, pas un épargnant " ne perdrait "un seul euro". Mais, depuis, on n'arrête pas de nous dire qu'il faudrait que la garantie des dépôts, créée par Lionel Jospin, soit rehaussée au-dessus de son niveau actuel de 70 000 euros. Niveau facilement atteint si on vend son appartement en attendant d'en racheter un autre, ou si on a cédé son fonds de commerce pour prendre sa retraite.
4) En attendant que Nicolas Sarkozy fasse le tri dans ses idées, répartissez vos sous entre différentes banques si vous avez plus de 70 000 euros: c'est le conseil qu'on entend partout. Pas bête.
5) Si on nous disait quel(s) patron(s) a/ont vendu les actions de sa/leur propre société il y a quelques semaines, ce serait une bonne idée, non?
6) Le livret A, le LDD sont pris d'assaut par les épargnants qui veulent sauvegarder au moins cette partie de leurs économies. Qui n'a pas encore ouvert, ou complété ses livrets?
7) Si vous pensez que votre banquier ou votre assureur vous a envoyé au "casse-pipe boursier" sans vous le dire ou contre votre intérêt de petit retraité,ou de chômeur qui a touché ses "indèmes", dites-le nous . Nous verrons ce qui peut être fait, avec nous, avec votre député - il faut bien qu'il soit autre chose qu'une machine à voter systématiquement "oui" ou "non" aux projets du gouvernement - avec les médias, bien sûr. Nous appelons d'ailleurs tous ceux qui acceptent de témoigner publiquement à nius le dire. C'est dans l'intérêt général, c'est dans leur propre intérêt.
(à suivre)