Monsieur le Président,
Il est clair pour les Européens que le libéralisme est une maladie qui peut être une maladie mortelle.
Il est clair pour les Européens que la finance et l'économie sont des choses trop sérieuses pour être confiées aux financiers privés.
C'est pourquoi on assiste à un retour en force de l'Etat, et des nationalisations, y compris en Angleterre, qui était jusqu'à présent en Europe le cheval de Troie du libéralisme à l'américaine.
C'est une bonne chose, mais on a constaté ces jours-ci que les pays réagissaient trop souvent en ordre dispersé.
Alors, ma question est la suivante: que va faire le Parlement européen pour rétablir le fonctionnement de la finance et de l'économie, pour assurer le financement des PME, pour garantir les dépôts des épargnants et la sécurité des retraites, actuelles et futures?
Jean-Claude Delarue