Thierry conteste les PV que la SNCF lui envoie (il dit qu'elle a accepté précédemment d'en annuler une dizaine) pour absence de titre de transport alors qu'il a un abonnement dont il n'oublie apparemment pas de se munir quand il va à Paris.
Réponse du service des contraventions, qui est niché à Béziers et n'a pas d'adresse mail - normal, la loi à laquelle il se réfère date du roi Louis-Philippe:
"...le contrôle des titres de transport à bord des trains de la SNCF est assuré par des agents assermentés. Au terme de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845, ils sont habilités à constater les infractions à la Police des Chemins de Fer par procès-verbal, lequel procès-verbal fait foi jusqu'à preuve du contraire en matière contraventionnelle et délictuelle.
Dans ces conditions, vos déclarations qui ne sont pas corroborées par un document pouvant attester de l'usurpation de votre identité ne sont pas de nature à modifier le traitement...".
Le signataire, dont le nom n'apparaît pas clairement mais qui écrit au nom du dirigeant du "pôle d'appui" (pôle d'appui de quoi?), invite Thierry à payer avant le 19 juin, mais 1) ne dit pas si le "contrôleur assermenté" a vérifié la véritable identité du contrevenant, et au vu de quelle pièce d'identité, 2) ne précise pas non plus comment Thierry peut prouver que son identité a été usurpée, THE BIG QUESTION!