Ces femmes nous expliquent par exemple qu'elles se font insulter, et même plus, quand elles portent des vêtements qui ne plaisent pas à certains représentants du sexe masculin. "Je n'ai pas le droit de porter une jupe dans ma petite ville", nous dit "melusia" (évidemment un pseudo, pas question de donner le vrai nom) "et pourtant j'habite en France, pas dans un pays où les traditions sont différentes". "Et d'ailleurs, quand je vais dans la grande ville voisine, pas de problème".
Les pouvoirs publics doivent intervenir sans délai. Lancer une campagne de sensibilisation de l'opinion. Dire aux unes: "n'hésitez pas à venir porter plainte à la police ou à la gendarmerie, nous donnons des consignes pour que cette plainte soit immédiatement traitée". Aux autres: "respectez ces femmes, sinon vous apprendrez ce que la loi prévoit pour vous".
Préparer une autre campagne de sensibilisation, cette fois dans les écoles, où les habitudes, bonnes et mauvaises, peuvent se prendre très tôt.
Et puisque nos prisons sont parmi les pires de l'Union européenne, réfléchir à des formules comme la création des unités disciplinaires pour jeunes agresseurs ou "harceleurs" que proposait Ségolène Royal.
Le débat est ouvert.