Nouvelle dégringolade du taux du Livret A (aujourd'hui le plus bas depuis sa création): le "BOUCLIER DE L'EPARGNE" est mort. Les banquiers jubilent!
Par futsp, vendredi 31 juillet 2009 à 09:51 :: Une :: #233 :: rss
La question qui se pose est la suivante: jusqu'à quel point les banquiers vont-ils profiter des dégringolades à répétition du rendement du Livret A pour récupérer les économies des Français, et pour nous re-fourguer leurs produits financiers non sécurisés et sur lesquels ils prélèvent de très juteuses commissions? Question subsidiaire: faut-il créer un "FAB", un Front anti-banquiers?
Parce qu'il faut le dire et le répéter: des "conseillers financiers" au service des épargnants dans les banques et les assurances, CA N'EXISTE PAS!
Ce qui existe, ce sont des COMMERCIAUX payés pour nous faire acheter les produits financiers qui rapportent le plus, non pas au client, mais au banquier.
On l'a vu en 1999-2000, avec le scandale des "assurances-vie en UNITES DE COMPTE", qui étaient placées en Bourse sans le dire, à la différence des "assurances-vie en francs" (puis en euros), dont le capital était garanti. On a joué sur la confusion. Résultat: des centaines de milliers de familles qui ont perdu jusqu'à 30 ou même 50% de leur épargne d'une vie de travail.
Re-belote ces dernières années avec les "monétaires dynamiques", non garanties, à la différence des vraies "monétaires". Puis avec les placements "toxiques" qui se sont retrouvés comme par miracle dans les produits que nous "conseillaient" les banques.
Problème: "CHAT ECHAUDE CRAINT L'EAU FROIDE". Les épargnants ont retiré une partie de leurs économies des banques et se sont rués sur le Livret A, d'autant qu'il était correctement rémunéré, et sans frais d'entrée, de gestion, de sortie etc. Une sorte de "BOUCLIER DE L'EPARGNE", comme on a créé le "bouclier fiscal" (mais pas pour les mêmes)
Les patrons de la finance ont donc cherché à convaincre les pouvoirs publics , ça n'a pas été trop difficile, qu'il fallait profiter de la baisse de l'inflation pour faire dégringoler le taux du Livret A à répétition, afin que les épargnants reviennent se blottir entre les griffes des banquiers.
On a même imaginé une pseudo-polémique avec Patrick Devedjian, le ministre de la Relance (la relance des banques?), qui réclamait une baisse encore plus forte du taux du Livret A, pour nous faire croire que le gouvernement avait choisi la formule la moins défavorable aux épargnants. Quelle sollicitude!
Question: on ne nous prendrait pas un peu pour des demeurés?
- en parallèle, le FAB, "front anti-banquiers" va s'intéresser aux établissements financiers qui étranglent des PME
Ce qui existe, ce sont des COMMERCIAUX payés pour nous faire acheter les produits financiers qui rapportent le plus, non pas au client, mais au banquier.
On l'a vu en 1999-2000, avec le scandale des "assurances-vie en UNITES DE COMPTE", qui étaient placées en Bourse sans le dire, à la différence des "assurances-vie en francs" (puis en euros), dont le capital était garanti. On a joué sur la confusion. Résultat: des centaines de milliers de familles qui ont perdu jusqu'à 30 ou même 50% de leur épargne d'une vie de travail.
Re-belote ces dernières années avec les "monétaires dynamiques", non garanties, à la différence des vraies "monétaires". Puis avec les placements "toxiques" qui se sont retrouvés comme par miracle dans les produits que nous "conseillaient" les banques.
Problème: "CHAT ECHAUDE CRAINT L'EAU FROIDE". Les épargnants ont retiré une partie de leurs économies des banques et se sont rués sur le Livret A, d'autant qu'il était correctement rémunéré, et sans frais d'entrée, de gestion, de sortie etc. Une sorte de "BOUCLIER DE L'EPARGNE", comme on a créé le "bouclier fiscal" (mais pas pour les mêmes)
Les patrons de la finance ont donc cherché à convaincre les pouvoirs publics , ça n'a pas été trop difficile, qu'il fallait profiter de la baisse de l'inflation pour faire dégringoler le taux du Livret A à répétition, afin que les épargnants reviennent se blottir entre les griffes des banquiers.
On a même imaginé une pseudo-polémique avec Patrick Devedjian, le ministre de la Relance (la relance des banques?), qui réclamait une baisse encore plus forte du taux du Livret A, pour nous faire croire que le gouvernement avait choisi la formule la moins défavorable aux épargnants. Quelle sollicitude!
Question: on ne nous prendrait pas un peu pour des demeurés?
- en parallèle, le FAB, "front anti-banquiers" va s'intéresser aux établissements financiers qui étranglent des PME
Commentaires
1. Le dimanche 2 août 2009 à 12:24, par Delarue
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