Les besoins des usagers sont bien connus: il faut réparer ce qui existe, améliorer le fonctionnement du Transilien et renouveler les rames, moderniser les RER A, B, C et D, multiplier les lgnes de bus rapides, donc en site propre, de banlieue à banlieue et aussi pour les liaisons banlieue-Paris.
En même temps, il faut améliorer l'accessibilté: parents avec poussettes, personnes âgées, voyageurs chargés de bagages, etc. Et garantir une présence humaine dans les gares, sur les quais et dans les trains, pour vendre les billets, donner des informations, et lutter contre le sentiment d'insécurité.
A un an et demi de la campagne des présidentielles, il est temps que le président Sarkozy se rende compte que des projets d'un coût pharaonique et à très longue échéance comme le métro du Grand Paris ne correspondent absolument pas à ce que veulent les Franciliens. C'est dès aujourd'hui qu'il faut renverser les priorités, et la création d'un Secrétariat d'Etat au "Très Grand Paris", disposant des moyens financiers prévus pour le métro automatique du "petit Grand Paris", peut être le signal fort qu'attendent les usagers de banlieue, qui sont aussi des électeurs.