1) Les employés de sûreté de l'aéroport de Marseille sont payés 200 euros de plus que les grévistes de Roissy et d'autres aéroports, qui réclament précisément 200 euros de plus. Donc la revendication des grévistes n'est pas extravagante.

2) Leurs employeurs, qui sont donc les sous-traitants des aéroports, répondent qu'ils n'ont pas les moyens car les aéroports ne leur reversent qu'une part trop faible des taxes d'aéroport que nous, voyageurs, payons dans le prix de notre billet.

3) Conclusion logique: les négociations doivent se faire à trois: entreprises sous-traitantes de sécurité, syndicats ET aéroports, notamment ADP, s'il est exact que ce sont les donneurs d'ordre, donc les aéroports, qui ont la clé du problème. Or, ce n'est pas le cas? BIZARRE, non?

Question impertinente: le gouvernement cherche-t-il VRAIMENT à trouver une issue négociée au conflit, ou préfère-t-il jouer les gros bras à la veille des fêtes - et des élections?