Le patron de la SNCF est bien placé pour savoir que la politique de priorité au TGV a dégradé les conditions de transport pour les usagers quotidiens du rail. Il craint à juste titre une réaction des voyageurs qui ont besoin du train pour aller travailler, notamment en Ile-de-France où circulent 65% du nombre total des usagers de la SNCF.
Il rejoint le président de la Région IdF qui avait tiré le premier le signal d'alarme, conscient du degré d'exaspération des usagers, et de ses conséquences éventuelles - surtout à quelques mois des élections municipales...