Jean-Claude Delarue sur I-télé après l'accident TER contre TGV

Par futsp, samedi 19 juillet 2014 à 00:42 :: Une :: #710 :: rss

Interrogé d'abord à 22H45, puis à 23h15, Delarue a mis en cause la défaillance de la maintenance à la SNCF. Globalement, le train n'est pas dangereux, mais les risques existent et les trains de banlieue ressemblent de plus en plus à des trains de pays du Tiers Monde.

Il faut que les cheminots parlent de tout ce qui ne va pas à la SNCF. Pas de "loi du silence" camouflée en "code de déontologie". Voir à ce sujet le commentaire ci-dessous de charles bourneton.
Cela dit, les premiers à nous avoir alertés sur les défauts de la maintenance sont les syndicalistes de SUD Rail Saint Lazare en 2008. Nous avons immédiatement distribué des tracts pour informer les usagers à St Lazare et à Mantes-la-Jolie. Et ensuite les médias.

Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

1. Le samedi 19 juillet 2014 à 09:33, par charles bourneton

Le problème, ce n'est pas que l'omerta comme pour les maffias. Mais c'est aussi cette culture de l'enfumage systématique. Cette culture du silence et du mensonge va créer de plus en plus de tensions entre les cheminots et les Français. Et cela ne peut que aboutir à la violence. Les cheminots doivent changer de culture. Et devenir démocrates et transparents.

2. Le lundi 21 juillet 2014 à 16:25, par L'Escarbille

Le 17 juillet,à Denguin, un TER percutait un TGV qui le précédait, faisant une quarantaine de blessés. Conséquences heureusement limitées grâce à la vigilance su conducteur qui dans un réflexe désespéré actionna le freinage d'urgence. Sur le parcours, un sémaphore assure normalement l'espacement de trains. Or,après enquête, le fonctionnement dudit signal serait mis en cause comme le mentionne "la République des Pyrénées" du jour. La preuve formelle étant, selon le journal, établie par l'enregistreur de bord.

La FUT-SP souhaite un prompt rétablissement aux victimes et félicite vivement le conducteur pour sa compétence.

Selon un tractionnaire, la lecture de la bande enregistreuse est instantanée.

On pourrait donc légitimement d'étonner du silence pesant pour les familles des victimes.

3. Le mardi 22 juillet 2014 à 10:05, par Mon oeil

@ l'Escarbille;

Exemple même de l'emfumage: les rapports d'enquêtes n'ont pas encore été bouclé. Ni le juge; ni le procureur ne se sont prononcés définitivement.

Le journal précise que les preuves formelle sont à venir.

4. Le mardi 22 juillet 2014 à 11:26, par Julien

@ l'Escarbille;

Tu écris au nom de FUT-SP? Tu es qui exactement?

Le journal n'a jamais prétendu que la preuve formelle avait été apportée! Au contraire, tout le monde fait bien attention de ne pas donner une affirmation définitive!
Réponse de Delarue: "L'Escarbille" est un militant de la FUT-SP. De la discussion jaillit la lumière!

5. Le mardi 22 juillet 2014 à 11:57, par Julien

Merci.

l'Escarbille est un militant de Sud?

6. Le mardi 22 juillet 2014 à 13:35, par démocratIe

charles bourneton alias Mon oeil, alias Julien

Dans le but d'échanger sereinement et pour faciliter la compréhension de tous il serait souhaitable à l'avenir que vous gardiez le même pseudo à chaque fois que vous intervenez ici.

" ........tensions entre les cheminots et les Français......"  C'est une déclaration de guerre, une menace?

les FRANCAIS! qu'est ce qui ne faut pas lire... Pas d'amalgame svp...

7. Le mardi 22 juillet 2014 à 22:06, par L'Escarbille

Il appert des explications du journal que le fonctionnement du signal est mis en cause par l'enquête. Et que la preuve formelle en la matière est apportée par l'analyse de l'enregistreur de bord.
Nous attendons l'analyse et son résultat.

8. Le mardi 22 juillet 2014 à 23:37, par Julien

"Aucun élément ne permet de tirer des conclusions" Voilà ce qui est écrit dans le journal " la république des pyrénées" qui reprend une phrase du responsable locale de la cgt.

Alors il ne faudrait pas faire dire à un journal ce qu'il n'écrit pas. Sinon l'enfumage ne permettra jamais de voir la lumière.

Tous le monde dit attendre les résultats formels de l'enquête. Mais certain prétende savoir avant les résultats. ( Pratiques vaudous?)

9. Le jeudi 24 juillet 2014 à 11:16, par L'Escarbille

Le journal dit:

" Les premiers éléments de l'enquête établissent que le RER s'est de fait arrêté au feu rouge, puis qu'il est reparti suite à un changement de signalisation".

10. Le jeudi 24 juillet 2014 à 14:02, par julien

Combien de fois il faudra te dire que les commissions d'enquête n'ont pas encore donné leurs rapports?

Ce que tu appelles les premiers éléments d'enquête sont la version CGT. Sans aucune légitimité!

Ce qui est anormal c'est que ce soit un cheminot qui ait scellé l'enregistrement! ( Ce genre d'enregistrement devrait être protégé comme dans l'aviation) La honte pour une procédure de justice. Et que ce cheminot prétend que ...blablablabla.

11. Le vendredi 25 juillet 2014 à 00:08, par L'Escarbille

La citation en 9 , est bien reprise du journal. Lisez par qui elle fut prononcée.

Je n'ai rien vu d'écrit ni par Sud, ni par la CGT. Je ne sais pas de qui vous parlez.

Un seul point me préoccupe que j'essaie de comprendre: c'est la position exacte du signal.

En l'espèce, " la preuve formelle est établie par l'enregistreur" ( LOI rappelée dans le journal, LOI évidente ) et j'attends l'analyse et son résultat.

Je me garde bien de me prononcer sur le type de block ou sur un éventuel compteur d'essieux qui l'assortirait.

Et, ce qui me touche avant tout , ce sont les victimes.

Bonsoir.

12. Le samedi 26 juillet 2014 à 11:16, par L'Escarbille

TER contre TGV Le conducteur est bien passé au vert après avoir marqué l' arrêt au rouge.

On déplore à présent depuis hier une collision en Gironde entre un TGV et un camion qui traversait les voies, heureusement sans gravité. On s'étonne que l'engin se soit fait percuter à cet endroit. N'y aurait-il pas (eu) un passage restreint prévu en cet endroit pour l'exploitation forestière ?

13. Le samedi 26 juillet 2014 à 18:53, par L'Escarbille

TER: Les Fautifs ?

Depuis le début, je n'ai soupçonné aucun être humain.

Les fautifs ne sont autres que les petits rongeurs.

Ainsi l'explique la République des Pyrénées du 26 juillet 2014.

14. Le lundi 28 juillet 2014 à 13:22, par L'Escarbille

Le rongeur, comme tout être vivant, assure sa survie. Il grignote ce qui trouve, même les racines de fruitiers, voire les fils téléphoniques ou électriques et leurs gaines. Ce qui peut créer un court-circuit.
Autrefois, on a vu des postes de radio TSF, chez soi,  dont les fils étaient grignotés par les souris!

15. Le mardi 29 juillet 2014 à 21:46, par jean

@l'escarbille;

Tu as raison chacun sait que des rongeurs peuvent grignoter les fils. Sauf les cheminots! Eux ils ne savaient pas et n'ont pas fait ce qu'il fallait. Pas pour une radio ou une ampoule! Mais pour un système de sécurité! C'est une mise en danger d'autrui!

16. Le mercredi 30 juillet 2014 à 10:01, par L'Escarbille

A jean,

Depuis la création du chemin de fer, la présence des vipères et des couleuvres dans les emprises rassuraient les services techniques et électriques. De même les busards,les chats sauvages et harets, les renards... voire les chats recueillis dans les postes.

Vous voyez que la nature fut déboussolée depuis 1/2 siècle, aseptisée; les haies qui abritaient tout ce petit monde, détruites ...

Par contre, je n'ai jamais vu de cheminots attitrés fermer les yeux devant un moindre risque, même supposé.

C'est bien la première fois que j'ai pris note qu'un grignotage ( de survie) aurait pu avoir une conséquence telle que celle qui nous fut expliquée dans la presse. Cordialement.

17. Le jeudi 31 juillet 2014 à 23:35, par jean

Sais-tu que les propriétaires de bâtiment ont l'obligation légale de mettre des produits anti-rat une fois par an? Mais pas dans les système de sécurité de la sncf! Les cheminots n'ont pas besoin de fermer les yeux. Ils ont le nez sur le guidon et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez!

18. Le vendredi 1 août 2014 à 09:53, par L'Escarbille

Oui, jean.

Voici ce qui se passe : les rongeurs, notamment les souris, prolifèrent lors d'une longue périodes de sécheresse. dans la nature, elles rentrent à l'abri et en masse, où elles peuvent, quand le temps vire à la pluie. Ceci en quelques heures de sauve-qui-peut!

Ces petites bêtes sont très rusées avec le blé empoisonné rouge qu'elles savent décortiquer en ne retenant que la farine. En quelques heures de nuit, elle perforaient les sacoches de mobylette pour y dévorer les manches en bois des tournevis ...

Après ce fut d'autres céréales raticides. Le succès était loin d'être garanti. il y eu l' ère des souricières et des trappes à rats. ça fonctionnait mieux.
Des campagnes de dératisation étaient(et le sont toujours) pratiquées annuellement, voir plusieurs fois par ans dans les endroits à risques, y compris au chemin de fer et dans les maisons.
La meilleure parade, à mon sens, reste la nature, qui a meilleure idée, et le retour à son respect. Attirer n'aboutit pas forcément à éradiquer !

19. Le vendredi 1 août 2014 à 20:43, par jean

Mon cher escarbille, tu as parfaitement raison.Pour protéger les sécurité sncf dans leurs petits abris, le mieux c'est un retour à la nature! Si les cheminots se faisaient des merguez de rats, ce retour à la nature, serait certainement une solution au problème dont on parle.

20. Le samedi 2 août 2014 à 21:54, par L'Escarbille

à Jean: Observe en cette saison, à la jumelle, le travail des trop rares renards. Tu verras ce qu'ils peuvent détruire en quelques heures! Tu ne verras sans doute plus jamais de puissants chats sauvages. Ils, furent exterminés dans les terriers à la chloropicrine (gaz mortel de combat) pendant des décennies, avec leurs cohabitants, les renards et les blaireaux.

Connais-tu le rôle des hiboux (et des chouettes) la nuit ?. Ils n'existent plus guère dans les maisons de lotissement aseptisées

Bien sûr, les pièges en période critique complètent utilement l'oeuvre de la nature, mais jamais à 100 %
Dans certaines gares et postes, il n'était pas rare d'héberger un chat.

Je viens de lire qu'il existait au début du Rail un règlement sur cet auxiliaire .

Rendez-vous pour une soirée merguez rôties sur charbon de traverses créosotées.

21. Le mercredi 6 août 2014 à 11:42, par démocratIe

L'Escarbille,

Hé ! j’ai entendu dire que dans l’entreprise de jean il y avait des rats (plein) réunion de crise avec toute la direction et le responsable hygiéniste la décision est de prendre un chat pendant un an le nombre de rats diminue énormément plus d'un an plus tard à nouveau plein de rats partout de nouveau réunion de crise et le directeur demande au responsable hygiéniste, mais comment cela se fait nous n'avons pas un chat ??? Si répond le responsable hygiéniste mais il est titularisé maintenant.

22. Le mercredi 6 août 2014 à 16:05, par futsp

Plaisanterie de "démocratie" mise à part, British Rail avait "embauché" plusieurs centaines de "chats cheminots" pour faire la chasse aux rongeurs dans les secteurs sensibles (signaux, aiguillages) qui ont naturellement été "licenciés" par les repreneurs privés, "économies obligent".

23. Le mercredi 6 août 2014 à 19:55, par L'Escarbille

Vous oubliez le rôle du chat haret. Ce chat domestique "devenait" épisodiquement "sauvage" pendant plusieurs mois, voire 1 an, sinon plus. Il proliférait à l'époque des vaches grasses partout dans les campagnes de même qu'en ville, y compris dans les zones ferroviaires. A la maison, nous en avions un qui prenait des grandes vacances. Au retour, il n'était pas rare de le voir fièrement avec un aspic se tortillant, en gueule, à la pupille fendue lui aussi, qu'il déposait en offrande sur le plancher de la cuisine. Dommage que le haret ne sache pas parler, vous auriez une excellente "Leçon de Chose".

24. Le jeudi 7 août 2014 à 10:41, par L'Escarbille

Les chats domestiques de la campagne prennent quelquefois des grandes vacances . Ils deviennent "harets" pour leur plaisir et la bonne cause.

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.

FUTSP