GRÈVE DE LA GRATUITÉ: qui est POUR, qui est CONTRE ?
Par futsp, mardi 15 mai 2018 à 14:20 :: Une :: #861 :: rss
Malgré un certain boycott politico-médiatique, l'idée de cette forme de grève qui ne gêne pas les usagers progresse. Faisons le point.
-syndicats: 1 est pour, Sud Rail, 1 est apparemment contre, la CGT (pourquoi ?), 1 n'est pas contre un débat sur le sujet, l'UNSA ferroviaire ( selon un responsable à qui j'avais posé la question en direct), la CFDT, je ne sais pas. J'en avais aussi dit un mot au SG de FO cheminots, Patrice Clos.
- politiques: Xavier Bertrand est pour. Nicolas Dupont-Aignan est pour. Marine Le Pen aussi, semble-t-il.
La gauche et la droite sont muettes: Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et sans doute Valérie Pécresse, la première concernée.
- les usagers sont évidemment POUR ! Bizarrement, aucun média n'a fait de sondage, à croire qu'ils craignent une victoire massive du "oui" !
Étrange: beaucoup d'associations ne se prononcent pas. Ou même font des objections infondées (j'en parlerai). Timidité, peur de choquer les politiques avec une proposition trop innovante ? Trop grande proximité avec certains décideurs ?
- les médias: c'est variable. Plusieurs télés et radios m'ont donné la parole sur la grève de la gratuité. Exemple: CNews, qui m'a laissé poser la question à Alain Krakovitch - qui a botté en touche, deux fois !
Certains médias ont tenté de faire croire aux Francais que la grève de la gratuité est illégale. Faux.
Du côté de la SNCF et du gouvernement, BOYCOTT TOTAL. Il est clair que la mise en oeuvre d'une forme de grève qui ne gêne pas les usagers les priverait d'un ATOUT essentiel: l'exaspération de millions d'usagers quotidiens du rail victimes d'une grève-blocage très dure à vivre. Ils ne veulent pas "tolérer" la grève de la gratuité, mais ils ne veulent pas non plus dire aux usagers qu'ils la refusent, et donc refusent de mettre fin à leur cauchemar quotidien.
Conclusion (provisoire): l'idée progresse, mais les usagers n'ont pas encore gagné le droit de ne plus être les victimes d'un conflit entre cheminots, SNCF et gouvernement dont nous ne sommes EN RIEN RESPONSABLES.
On en reparle vite.
- politiques: Xavier Bertrand est pour. Nicolas Dupont-Aignan est pour. Marine Le Pen aussi, semble-t-il.
La gauche et la droite sont muettes: Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et sans doute Valérie Pécresse, la première concernée.
- les usagers sont évidemment POUR ! Bizarrement, aucun média n'a fait de sondage, à croire qu'ils craignent une victoire massive du "oui" !
Étrange: beaucoup d'associations ne se prononcent pas. Ou même font des objections infondées (j'en parlerai). Timidité, peur de choquer les politiques avec une proposition trop innovante ? Trop grande proximité avec certains décideurs ?
- les médias: c'est variable. Plusieurs télés et radios m'ont donné la parole sur la grève de la gratuité. Exemple: CNews, qui m'a laissé poser la question à Alain Krakovitch - qui a botté en touche, deux fois !
Certains médias ont tenté de faire croire aux Francais que la grève de la gratuité est illégale. Faux.
Du côté de la SNCF et du gouvernement, BOYCOTT TOTAL. Il est clair que la mise en oeuvre d'une forme de grève qui ne gêne pas les usagers les priverait d'un ATOUT essentiel: l'exaspération de millions d'usagers quotidiens du rail victimes d'une grève-blocage très dure à vivre. Ils ne veulent pas "tolérer" la grève de la gratuité, mais ils ne veulent pas non plus dire aux usagers qu'ils la refusent, et donc refusent de mettre fin à leur cauchemar quotidien.
Conclusion (provisoire): l'idée progresse, mais les usagers n'ont pas encore gagné le droit de ne plus être les victimes d'un conflit entre cheminots, SNCF et gouvernement dont nous ne sommes EN RIEN RESPONSABLES.
On en reparle vite.
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