Pannes, incidents techniques, retards, trains courts au lieu de longs aux heures de pointe, voitures condamnées, longs trajets debout, canicule en été dans des rames non climatisées, angoisse d'arriver en retard au travail, ou le soir à la crèche ou chez la nounou - sans oublier le fait que certaines lignes, comme le RER D, sont un handicap à l'embauche...

SOS Usagers estime que cette PÉNIBILITÉ des transports doit être reconnue et prise en compte.
D'abord pour orienter en priorité les investissements publics vers les lignes existantes qui sont en mauvais état. Pas pour financer les projets que réclament les lobbys BTP et immobilier, comme la majeure partie du Grand Paris Express.
Ensuite, pour rapprocher l'habitat et l'emploi au lieu de concentrer les emplois à l'Ouest et les logements dans l'Est parisien.
Et aussi pour étudier des compensations pour celles et ceux qui sont épuisés prématurément par les conditions de transport qu'on leur impose.