SOS Bruit vient de se manifester dans une résidence de banlieue (77) où on devrait pouvoir vivre paisiblement dans un cadre tout à fait acceptable.
Les jeux bruyants sont interdits au milieu des immeubles, mais autorisés sur un terrain aménagé en bordure de la résidence. La circulation des motos est également interdite.

Or, c'est au quotidien que les infractions se multiplient. Les jeunes footballeurs font des cartons sur les volets du rez-de-chaussée et sur les portes d'entrée des immeubles. Les motos passent en vrombissant.
Des victimes ont tenté de faire cesser les jeux bruyants devant leurs fenêtres, mais ont été la cible d'insultes et de menaces. Une de nos amies, handicapée à 80% et en fauteuil roulant, a failli être frappée par la mère de l'un des gosses bruyants, elle a dû son salut à l'intervention d'une autre victime du bruit (qui est obligée de travailler chez elle les fenêtres fermées même en plein été !)

Le bailleur social, qui gère la majorité des appartements, les autres sont en copropriété, n'est pas toujours très réactif. Il intervient le plus tard possible, et quand l'employé chargé de cette résidence change, il faut repartir de zéro. A croire que 1001 vies habitat, c'est le nom du bailleur, ne sait pas ouvrir et conserver des dossiers...
Découragées, des familles ont déménagé, ou vendent leur appartement à la ville (Le Mée sur Seine). Des vigiles avaient été embauchés, ils ont disparu. Les responsables fuient leurs...responsabilités !

La situation exige que les habitants victimes de cette dégradation de leurs conditions de vie passent à l'action pour amener les divers intervenants à faire le travail pour lequel ils sont payés.D'ou la création du comité SOS Bruit/SOS Nuisances de la résidence du Circé
Toute première action de SOS Bruit/SOS Nuisances: une campagne d'info vient d'être lancée sur les réseaux sociaux, Twitter et FaceBook. Des résidents commencent déjà à parler. La parole se libère. Des élus prévoient d'aborder le problème au Conseil municipal. Quelques premières réactions positives de responsables sont à noter.

Une chose est certaine pour nous en tout cas: les quartiers de banlieue ont droit comme tous les autres à la protection de la loi. Nous ferons tout le bruit nécessaire pour que ce droit, tout théorique dans notre quartier "prioritaire", devienne une réalité.