La douloureuse expérience vécue avant sa mort par mon fils Jean-Luc est évidemment pour moi une motivation puissante.
Juste un exemple: mon fils croyait que je ne voulais pas le voir, alors que moi, je croyais qu'il ne voulait pas me voir. C'est ce que sous-entendaient "ses" réponses - toujours écrites - à mes messages (j'ai publié nos échanges dans plusieurs médias).

Sauf que ce n'était pas lui qui me répondait, je l'ai compris trop tard. Dans ses pseudo-réponses, "il" disait qu'il était trop fatigué, ou qu'il ne pouvait pas me parler au téléphone, parce que le téléphone marchait mal !

Isoler le malade de sa famille, c'est une règle élémentaire, et certains ne s'en privent pas.

Mon action et celle de SOS Abus de Faiblesse ne feront pas revenir mon fils, bien sûr. Il s'agit de mettre au point des mesures de prévention pour aider les familles à bloquer quand il est encore temps les manoeuvres de ceux qui veulent tirer parti, et profit, de la faiblesse des personnes que la maladie, ou l'âge, ont rendues vulnérables.
Vaste programme !