Au contraire, un grand préfet de la Région parisienne, Maurice Doublet, dénoncait cette politique et posait ce principe: "en zone urbaine, l'autoroute appelle la voiture jusqu'à ce que la voiture ne puisse plus circuler".

Notre association d'usagers, la Fédération des usagers des transports et des services publics, qui réclamait une politique de priorité aux transports en commun en banlieue, a rassemblé une coalition citoyenne qui incluait des riverains du projet d'autoroute A 10 en banlieue sud, des opposants au prolongement de l'A 10 à Paris qui avaient créé un comité contre la "Radiale Vercingétorix" avec les Droits du Piéton de Roger Lapeyre, des militants giscardiens comme Marthe de Rohan-Chabot, fondatrice de SOS Paris et aussi avec le Parti communiste, alors très fort à Paris et en proche banlieue.
Parallèlement, nous rejoignons le combat de SOS Paris, des premiers écolos et des partis de gauche contre le projet de "Voie Express Rive Gauche" qui devait - pourquoi se gêner ? - faire passer cette autoroute au pied de Notre Dame !