La crise actuelle le prouve: la finance privée est INCAPABLE de gérer correctement nos économies.
En réalité, tout ce qu'elle sait faire, c'est PLUMER LES EPARGNANTS.
Comme en 1999-2000, quand les pseudo-conseillers financiers de la plupart des banques et des assurances - ils sont payés pour vendre les produits financiers les plus juteux pour leur patron, pas les plus rentables pour le client - ont aiguillé les épargnants vers des placements comme les sinistres "assurances-vie en UNITES DE COMPTE" qui étaient investies en Bourse, mais ne le disaient pas clairement. On sait ce qui s'est passé. Des centaines de milliers de salariés, d'artisans et commerçants, envoyés au "casse-pipe boursier".
On aurait pu croire qu'après ce désastre, les pouvoirs publics auraient calmé les financiers.
Erreur. Ils les ont laissés continuer à dépouiller les épargnants en toute impunité. Et je te leur fourgue des monétaires "dynamiques" - "dynamique" veut dire "dangereux", pas en français, mais en argot de banquier - ou d'autres produits infectés par des "subprimes", et je te leur colle un bon pourcentage de Bourse dans leurs placements de retraités, alors que la Bourse, ce n'est pas fait pour le court terme. Or, les retraités, c'est ici et maintenant qu'ils ont besoin de leur argent. Pas à long terme, quand ils seront morts.

A l'étranger, c'est peut-être encore pire. Le "Monde" des 30/11 et 1/12 cite le cas - typique - de ce "M. Smith". Ce sujet de Sa Gracieuse Majesté verse chaque mois depuis 35 ans 10% de son salaire à un fonds de pension. En août, ses économies étaient évaluées à 320 000 £. Le 15 novembre, à ...211 000 £! Un gros tiers en moins. Douze années de cotisations, donc de privations, parties en fumée.
Il fait partie de ces 4 millions de Britanniques, ajoute la journaliste, Virginie Malingre, qui cotisent à un fonds "à contribution définie" proposé par leur employeur et qui est "généralement placé, pour plus de 80%, en Bourse"!
Quant aux 3,5 millions de salariés qui "ont la chance" de cotiser à un fonds "à prestation garantie", ils devraient être tranquilles, non? Erreur: "leurs économies ont elles aussi été placées en Bourse, et les entreprises risquent de se trouver dans l'incapacité de faire face à leurs obligations"!

SOS Seniors, section que j'anime au sein de notre association, et SOS Petits Porteurs, que préside aussi Thierry Ottaviani, vont le dire et le crier très fort dans les mois qui viennent:
LES RETRAITES SONT UNE CHOSE TROP SERIEUSE POUR ETRE CONFIEE A LA FINANCE PRIVEE, AUX BANQUES ET AUX ASSURANCES.
SEUL L'ETAT PEUT GARANTIR NOS RETRAITES.

Et j'ajouterai: il est temps que tous les épargnants floués par la finance privée sous le regard complaisant des gouvernement de droite et de gauche, dans tous nos pays, se rencontrent et coordonnent leurs actions. EPARGNANTS DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS!

Jean-Claude Delarue