C'est le quotidien "International Herald Tribune" des 20-21/12 qui nous l'apprend: dans une affaire précédente, la faillite en 2005 d'un hedge fund, Bayou Group, la justice a informé les heureux clients qui avaient retiré leurs billes - capital et intérêts - avant le plongeon qu'ils pourraient être amenés à rembourser au liquidateur les intérêts perçus, et même une partie de capital! But de l'opération: indemniser en partie (entre 20 et 40%) ceux qui ont tout perdu.
Le même scénario peut se répéter dans l'affaire Madoff. Car tout le monde n'est pas perdant. Un client, qui reste anonyme - on le comprend - vient ainsi de révéler qu'il avait placé un million de $ chez Madoff il y a dix ans. A raison de 10 à 17% de rendement annuel, il a gagné le jackpot. Pas seulement sur le papier, car il a retiré le capital et une partie des intérêts en temps utile. Or la loi de l'Etat de New-York permet de remonter six ans en arrière pour "taxer" les spéculateurs qui ont participé au système Madoff. Angoisse.