Principaux points développés par Jean-Claude Delarue:
- la loi permet de mieux organiser le service les jours de grève dans la mesure où elle prévoit que les salariés indiquent 48 heures à l'avance leur intention de faire grève ou non.
- la FUT-SP, comme tant d'autres, souhaite un meilleur dialogue social à la SNCF afin de réduire le nombre de grèves. Réflexion de certaines associations: si la SNCF dialogue aussi peu avec ses salariés qu'avec les usagers, on comprend qu'il y ait des conflits...
- notre association demande aux syndicats de cheminots de lancer des actions communes avec les usagers, plutôt que des grèves, sur des points de convergence comme l'amélioration de l'entretien du matériel ou l'insécurité.
- la FUT-SP propose avec SUD-Rail la légalisation de la "grève de la gratuité".
- et, bien sûr, les problèmes des usagers ne s'arrêtent pas quand la grève s'arrête. Pannes, incidents techniques, retards, annulations de trains sont le lot quotidien des usagers de banlieue, que la SNCF délaisse au profit de son "tiroir-caisse", le TGV. Jean-Claude Delarue a souligné l'urgence de l'application du Grenelle de l'environnement, qui prévoit 18 milliards en dix ans pour les transports d'Ile de France, dont la Région est prête depuis plus de six mois à payer les deux-tiers.


Jeudi soir 4 février, Jean-Claude Delarue a été interviewé par France 3 Ile de France sur la proposition d'hervé Mariton de faire "payer" les grèves de 59 minutes aussi cher qu'une grève de 24 heures à partir du troisième jour. Une "fausse bonne idée", dans la mesure où elle risque de pousser les cheminots à faire grève 24 heures au lieu de moins d'une heure; Une catastrophe pour les usagers.