La pétition met en cause les "dysfonctionnements" de la ligne Gisors-Paris: retards, souvent importants, allongement du temps de trajet, rames bondées, et aussi manque de propreté, chauffage en panne en hiver etc.
Dans un premier temps, les initiatrices de la pétition ont voulu mobiliser le maximum d'usagers, notamment ceux qui habitent en grande banlieue et dans les régions plus éloignées, et sensibiliser les élus. Le ministère des transports, lui aussi contacté, renvoie les usagers vers le STIF, mais nous savons que les moyens financiers nécessaires ne peuvent pas venir uniquement de la région Ile de France, et que l'Etat s'est engagé, notamment à l'issue du "Grenelle de l'environnement" à apporter une aide massive dont on ne voit pas encore la couleur, ou si peu. Pourtant, les élections régionales approchent, et ni la droite ni la gauche n'ont intérêt à sous-estimer l'ampleur du mécontentement des usagers-électeurs.