J'ajoute que la RATP n'a pas hésité à proposer une prime aux conducteurs si les RER arrivent à l'heure! Comme si la RATP n'était pas responsable des pannes, incidents techniques et retards quotifdiens qui font du RER A la "ligne poubelle" de notre région. Une véritable provocation.
Il est clair en tout cas qu'une fois de plus, ce sont quelques centaines de conducteurs, et quelques dirigeants bien payés de la RATP, qui causent la semi-paralysie de la ligne ferrée la plus fréquentée d'Europe. Un peu disproportionné, non?
La situation est certes moins désastreuse qu'elle ne l'a été pour les usagers qui prennent le RER aux heures de pointe. Le service garanti fonctionne un peu moins mal qu'on aurait pu le craindre. Catastrophe en revanche pour les travailleurs en horaires décalés.
Une chose est certaine: on s'en souviendra. Comme on se souviendra le moment venu - aux élections régionales de mars - de ce qu'auront fait, ou n'auront pas fait, les responsables politiques: la Région de gauche et le Gouvernement de droite..
Sans oublier la direction de la RATP: l'entreprise avait encore récemment meilleure réputation que la SNCF en matière de dialogue social, on la vantait par opposition à la "gréviculture" en vigueur à la SNCF. C'est fini.
Bilan catastrophique de M.Mongin, patron de la RATP: une hausse sans précédent des retards et de l'entassement des voyageurs, des grèves à répétition.
La solution ne passe-t-elle pas par le remplacement de la direction actuelle? C'est ce que j'ai dit mercredi soir en direct sur BFM Télévision. "Ils doivent prendre la porte"!