Les troubles psychiatriques graves dont souffre le "pousseur" du RER avaient été détectés dès 2005. Il avait fait plusieurs séjours à l'hôpital, éatit revenu au domicile de sa mère, mais ne prenait plus ses médicaments depuis le 6 janvier.
Son fils devenant de plus en plus violent, la mère avait demandé une obligation de soins. Refus.
La mère du déséquilibré avait aussi alerté une élue de Fontenay-sous-Bois, qui a contacté la police et l'hôpital, sans plus de succès.
Le 23 mars, la mére a appelé les policiers, qui sont venus avec les pompiers, mais le malade a été laissé au domicile.
Question: en dehors des responsabilités qu'il faudra bien rechercher, notre association, la Fédération des usagers des transports et des services publics (FUTSP), demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures IMMEDIATES afin que les cris d'alarme lancés par la famille ou des voisins, ou des victimes d'agressions perpétrées par des individus incontrôlables, soient traités de la manière la plus urgente. Dans le cas présent, une réaction adéquate des services publics aurait sauvé la vie de ce malheureux voyageur.
La FUTSP a décidé de se constituer partie civile.

Jean-Claude Delarue