Le collaborateur de M. Novelli a mis en avant les difficultés de trésorerie des voyagistes, qui expliquent qu'ils préfèrent reporter les voyages plutôt que rembourser les voyageurs. Bon, mais pourquoi le réseau TOURCOM accepte-t-il, lui, de rembourser la minorité de ses clients (20-25%, m'avait dit M. Vainopoulos, "patron" de TOURCOM) qui le demandent? Par ailleurs, il est clair que le dialogue est souvent plus facile avec les interlocuteurs qui ont des agences qu'avec les TO en ligne. A se rappeler, surtout qu'il n'est pas évident qu'au total les voyagistes en ligne soient meilleur marché.
J'ai aussi déploré le drôle d'accord passé par Que Choisir "au nom des consommateurs" (sauf que les autres associations de consommateurs "agréées" ne l'ont pas entériné) avec le CETO et le SNAV. M. des Roseaux m'a fair remarquer que Que Choisir ne mettait plus en vedette sur son site l'accord en question. J'ai vérifié, c'est exact. Il faut chercher "voyages annulés" sur le site de Que Choisir pour trouver A LA FOIS le texte de l'accord en question ET les lettres-type qui permettent aux voyageurs "non partis" et aux voyageurs "mal revenus" de réclamer leurs droits, références juridiques à la clé.
J'ai indiqué enfin au Conseiller technique de M. Novelli que nous allions signaler aux clients des agences et TO les professionnels qui ont bien réagi à la suite du blocage causé par le "nuage " de cendres. Je reprends contact en ce sens avec TOURCOM. Je suggère aussi à tous ceux qui reçoivent des "pubs" de voyagistes de leur demander par mail s'ils ont remboursé les clients qui le demandaient, en signalant que vous envoyez une copie à notre fédération de usagers des transports.
Voir aussi le site www.associationsosvoyages.com qui revient sur l'utilisation faussée de l'argument de la 'force majeure" par certains voyagistes, et cite notre association. Ce site met aussi en garde les voyageurs contre les variations des cours de l'euro et du pétrole, toujours à la hausse, jamais à la baisse.