MEDECINE A DEUX VITESSES: "la France vit sur l'illusion des mêmes soins pour tous. Il vaut mieux avoir un bon réseau d'adresses", pour se faire soigner vite et bien. Et les moyens financiers, notamment pour le MAINTIEN A DOMICILE? Le cas de
Par futsp, lundi 28 juin 2010 à 10:45 :: Administration (national) :: #333 :: rss
Dans le "Monde" du 26 juin, un cancérologue français qui a choisi de s'installer aux Etats-Unis, Olivier Rixe, dit la vérité sur les dérives de notre système: "aujourd'hui, il vaut mieux avoir un bon réseau d'adresses, connaître les bons médecins et posséder certaines ressources financières pour accéder vite aux soins de qualité. Sinon, on atterrit sur une longue liste d'attente".
Il y a la médecine à deux vitesses pour les patients qui doivent se faire soigner sans patienter. Avec le choix entre établissement public ou privé, ou entre consultation publique ou privée à l'hôpital public. Pas les mêmes délais, pas le même prix non plus.
Et les ophtalmos, quelques-uns, pas tous, qui vous proposent souvent le traitement au laser, plutôt que des lunettes ou des lentilles. Pas vraiment le même tarif.
Nous serons sans doute amenés à multiplier les exemples.
Il y a aussi la médecine à deux vitesses selon le lieu de résidence. Problème bien connu que celui de la surconcentration de médecins dans certaines régions, et le manque cruel de praticiens dans d'autres régions, ou parties de région, comme des quartiers de banlieue ou des zones rurales.
Citons aussi le cas de Lucien RABAN, amputé des deux jambes, qui ne peut que trop rarement revenir à son domicile, près d'Ussel, dans la Corrèze rurale, faute de moyens pour la HAD, hospitalisation à domicile. Hospitalisé pour huit jours le 19 mai à Brive, il en est sorti...deux mois plus tard, faute de lui trouver les personnes nécessaires pour ses soins à domicile. Quel gaspillage humain et financier, quand on connaît le coût gigantesque de la journée d'hôpital!
Lucien RABAN a décidé de lever l'étendard de la révolte.
Et les ophtalmos, quelques-uns, pas tous, qui vous proposent souvent le traitement au laser, plutôt que des lunettes ou des lentilles. Pas vraiment le même tarif.
Nous serons sans doute amenés à multiplier les exemples.
Il y a aussi la médecine à deux vitesses selon le lieu de résidence. Problème bien connu que celui de la surconcentration de médecins dans certaines régions, et le manque cruel de praticiens dans d'autres régions, ou parties de région, comme des quartiers de banlieue ou des zones rurales.
Citons aussi le cas de Lucien RABAN, amputé des deux jambes, qui ne peut que trop rarement revenir à son domicile, près d'Ussel, dans la Corrèze rurale, faute de moyens pour la HAD, hospitalisation à domicile. Hospitalisé pour huit jours le 19 mai à Brive, il en est sorti...deux mois plus tard, faute de lui trouver les personnes nécessaires pour ses soins à domicile. Quel gaspillage humain et financier, quand on connaît le coût gigantesque de la journée d'hôpital!
Lucien RABAN a décidé de lever l'étendard de la révolte.
Commentaires
1. Le samedi 3 juillet 2010 à 13:03, par Delarue
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