La SNCF concurrencée sur les Grandes Lignes. Delarue sur LCI Radio
Par futsp, lundi 13 septembre 2010 à 16:20 :: Une :: #349 :: rss
La SNCF est déjà concurrencée par d'autres opérateurs sur le fret, et sur les lignes internationales (où les autres transporteurs représentent 10% du trafic).
La Commission européenne exige maintenant l'ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires nationales, TGV et Corail. Deux systèmes possibles: l'open access ("tout est ouvert", écrivent Les Echos, "et chacun vient sur la ligne qui l'intéresse, quitte à délaisser les lignes non rentables", "ou celui des franchises (une entreprise gagne l'exploitation de toute une zone géographique").
Avantages, inconvénients:
1) Les tarifs vont peut-être baisser sous l'effet de la concurrence, et peut-être aussi être plus compréhensibles.
2) Le service après-vente de la SNCF, situé à Arras, va peut-être améliorer la qualité de son service. Même chose pour l'information des voyageurs.
3) En sens inverse, on veut être sûr que les nouveaux opérateurs n'oublieront pas de payer leur part des investissements qui ont été financés par les Français.
4) Le système de l'"open access" peut être catastrophique pour les lignes "non rentables", les nouveaux concurrents gagneront de l'argent sur les lignes rentables, en feront perdre à la SNCF sur ces mêmes lignes, et qui paiera pour le maintien des lignes non rentables, mais très utiles pour de nombreux usagers?
5) La privatisation des lignes ferroviaires par Margaret Thatcher a été catastrophique: les opérateurs privés donnent la priorité à la rentabilité à court terme - il faut faire plaisir aux actionnaires pour avoir de gros bonus - et ils négligent les investissements et même le simple entretien. Au contribuable ensuite de payer la note. On étatise les pertes, et on privatise les profits. Air connu.
C'est ce que j'ai dit en direct sur LCI Radio dans le journal de lundi 13/9 à 18 heures
Note: ça nous étonnerait que les autres opérateurs s'intéressent à nos trains de banlieue. On les voit mal concurrencer la SNCF sur le RER D ou certaines lignes de Saint-Lazare. Dommage!
1) Les tarifs vont peut-être baisser sous l'effet de la concurrence, et peut-être aussi être plus compréhensibles.
2) Le service après-vente de la SNCF, situé à Arras, va peut-être améliorer la qualité de son service. Même chose pour l'information des voyageurs.
3) En sens inverse, on veut être sûr que les nouveaux opérateurs n'oublieront pas de payer leur part des investissements qui ont été financés par les Français.
4) Le système de l'"open access" peut être catastrophique pour les lignes "non rentables", les nouveaux concurrents gagneront de l'argent sur les lignes rentables, en feront perdre à la SNCF sur ces mêmes lignes, et qui paiera pour le maintien des lignes non rentables, mais très utiles pour de nombreux usagers?
5) La privatisation des lignes ferroviaires par Margaret Thatcher a été catastrophique: les opérateurs privés donnent la priorité à la rentabilité à court terme - il faut faire plaisir aux actionnaires pour avoir de gros bonus - et ils négligent les investissements et même le simple entretien. Au contribuable ensuite de payer la note. On étatise les pertes, et on privatise les profits. Air connu.
C'est ce que j'ai dit en direct sur LCI Radio dans le journal de lundi 13/9 à 18 heures
Note: ça nous étonnerait que les autres opérateurs s'intéressent à nos trains de banlieue. On les voit mal concurrencer la SNCF sur le RER D ou certaines lignes de Saint-Lazare. Dommage!
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