La "révolte des usagers de la SNCF" et le "Monde", le "Nouvel Observateur" et Jean-Claude Delarue qui déclare: "l'Etat a laissé tomber le service public". La SNCF veut-elle "casser" la "grève?
Par futsp, vendredi 28 janvier 2011 à 11:44 :: Une :: #394 :: rss
Une pleine page dans le "Monde" daté du 27 janvier sur cette révolte, partie des "TGVistes" qui viennent travailler tous les jours par le TGV et qui s'étend aux usagers des TER, près d'une page dans le "Nouvel Observateur" du 27 janvier sur l'action de Jean-Clauce Delarue, qualifié par Natacha Tatu de "Robin des Bois des voyageurs", sur le thème: "l'Etat a laissé tomber le service public des transports" et "le mal a gagné tous les types de ligne".
"Rien ne va plus entre la SNCF et les usagers excédés par des retards et des annulations", sous-titre Jean-Michel Normand dans le "Monde". Il donne la parole notamment à nos amis usagers du TER Chartres-Rambouillet-Paris (QUI ONT ETE VENDREDI MATIN L'OBJET DE CONTROLES DISSUASIFS DE LA SNCF AVEC DES POLICIERS, un responsable de l'association des usagers passe samedi midi à ce propos sur Europe 1), qui regrettent par ailleurs que les dirigeants d'une autre fédération d'usagers, la FNAUT, soient "plutôt endormis", et apparemment en retrait par rapport au mouvement
Faut-il voir dans la réaction de la SNCF, qui tente de dissuader les usagers des TER de suivre l'exemple des "TGVistes", une forme de dicrimination? Willy Colin, responsable de l'AVUC et usager quotidien de la ligne Laval-Le Mans, déclare au "Monde": "la SNCF fait deux poids, deux mesures". Il y a d'un côté ce qu'elle appelle ses "grands clients" - les cadres supérieurs et les professions libérales - que l'on indemnise, et, de l'autre, les petits clients, usagers de deuxième zone du TER".
Analyse contestée par notre ami David Charretier, président des TGVistes Tours-Paris, qui précise: "il n'y a pas que des costards-cravates dans le TGV Paris-Tours. Beaucoup de gens, des femmes souvent, sont dans l'obligation, après avoir perdu leur emploi à Tours, de venir travailler en région parisienne".
Faut-il voir dans la réaction de la SNCF, qui tente de dissuader les usagers des TER de suivre l'exemple des "TGVistes", une forme de dicrimination? Willy Colin, responsable de l'AVUC et usager quotidien de la ligne Laval-Le Mans, déclare au "Monde": "la SNCF fait deux poids, deux mesures". Il y a d'un côté ce qu'elle appelle ses "grands clients" - les cadres supérieurs et les professions libérales - que l'on indemnise, et, de l'autre, les petits clients, usagers de deuxième zone du TER".
Analyse contestée par notre ami David Charretier, président des TGVistes Tours-Paris, qui précise: "il n'y a pas que des costards-cravates dans le TGV Paris-Tours. Beaucoup de gens, des femmes souvent, sont dans l'obligation, après avoir perdu leur emploi à Tours, de venir travailler en région parisienne".
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