Une partie du problème tient au départ des contrôleurs dans les RER, ils assuraient une présence humaine et pouvaient au minimum alerter la police. Si elle n'avait pas été seule dans sa rame, la jeune femme qui a été violée en décembre dans le RER à la mi-journée n'aurait pas été victime de son agresseur.
On a l'impression aussi, à travers certains témoignages, que les victimes d'agressions moins graves, vols notamment, ne sont pas encouragées à déposer plainte. Histoire de minorer les statistiques officielles sur la délinquance et l'insécurité?
La police ne reste pourtant pas inactive, c'est clair. Mais a-t-elle les moyens nécessaires?