Plus de 15 000 passages à niveau en France, la SNCF et RFF en suppriment ou en sécurisent quelques centaines par an. A ce rythme là, cela durera encore plusieurs dizaines d'années. Pour réduire le nombre de morts, plusieurs dizaines par an, il faut que la SNCF et RFF agissent plus vite, que les conducteurs soient moins imprudents, et que les autorités signalent les passages à niveau qui leur semblent les plus exposés au risque d'accident. Etait-ce le cas de celui d'Allinges?
Comme nous le faisons souvent, nous contactons des syndicats de cheminots - dont les membres connaissent bien le terrain - pour mieux connaître les passages les plus dangereux, et exiger des mesures de protection.
Une chose est certaine en tout cas: dans le drame d'Allinges, les responsabilités des uns et des autres seront établies par la justice - mais on sait au moins que les enfants victimes de la collision, eux, n'étaient pas responsables.