Au cours d'un colloque organisé par les "Echos" le 19 juin, le député de Seine et Marne fait un rapprochement entre le mouvement social brésilien qui a démarré par une révolte contre la hausse du prix du ticket de bus et la crise des transports en Ile de France. Chez nous aussi, la patience des usagers - "usagés"? - est à bout: tous les jours, des pannes, des retards, des suppressions de trains, des arrêts "grillés" - et des trains trop souvent bondés où les usagers doivent voyager debout et arrivent épuisés avant d'avoir commencé à travailler.

La banlieue, qui représente 65% du nombre total des usagers de la SNCF au plan national, est victime de la négligence de la SNCF qui n'a pas rénové ni même entretenu correctement le réseau, mais aussi de l'Etat qui n'a clairement pas fait son travail depuis des décennies, droite et gauche confondus.
Il est URGENTISSIME que cette politique soit inversée et qu'on donne IMMEDIATEMENT la priorité aux transports d'Ile de France. Sinon, quelle forme prendra la révolte - inévitable - des usagers?