Nous l'avons dit, même le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, reconnaît que l'entretien a été négligé. Sauf que c'est la faute, non seulement de la SNCF et de RFF, ce "machin" dont la création n'a servi qu'à tout compliquer, et à diluer les responsabilités, mais aussi des pouvoirs publics qui n'ont pas fait leur travail: ni orientations claires (sauf une: faire des bénéfices, à tout prix) ni financement à la hauteur des besoins.
Un exemple: il y a quelques mois, sur la ligne Paris-Mantes par Conflans, des cheminots signalent une branche qui risque d'être accrochée par un train et, hop, arrachement de caténaire! Réponse de la SNCF: "on n'a pas d'argent". Evidemment, ça n'a pas raté. Panne, trains annulés, usagers en colère. Et là, on a trouvé l'argent. Un peu tard.
Edifiant, non?