La grève des postiers a au moins un avantage: permettre l'ouverture d'un débat national sur la dégradation du service public postal. Sans même attendre la privatisation éventuelle de son statut, La Poste "privatise" en effet son comportement. Elle est de moins en moins un service public, et de plus en plus une "entreprise à deux vitesses" qui donne la priorité à son "tiroir-caisse", c'est à dire ses clients professionnels qui lui rapportent des gros sous, aux dépens des usagers de base - nous tous.

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